Corpus sur le rapport entre mère et enfant
Commentaire de texte : Corpus sur le rapport entre mère et enfant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar KEICHOU • 5 Mai 2018 • Commentaire de texte • 1 617 Mots (7 Pages) • 2 520 Vues
Le texte A « Du côté de chez Swann » est Le premier tome du roman « A La recherche du temps perdu » écrit par Marcel Proust et publié en 1913.
Marcel Proust est un écrivain français du XX ème siècle né à Auteuil, le 10 juillet 1871 et mort le 18 novembre 1922 à Paris.
« A La recherche du temps perdu » est le nom donné à l'ensemble de ces 7 œuvres publié de 1913 à 1927 (Du côté de chez Swann, A l'ombre des jeunes filles en fleurs, Le côté de Germantes, Sodome et Gomorrhe, La prisonnière, La fugitive et le temps retrouvé)
Cet extrait se déroule en une nuit quand le narrateur se couche, il se remémore des souvenirs et raconte son enfance et l'amour qui le liait à sa mère.
Le texte B « Le Sagouin » est un roman de François Mauriac paru en janvier 1951.
François Mauriac est un écrivain français du XX ème sicècle né le 11 octobre 1885 à Bordeaux et mort, le 1er septembre 1970 à Paris.
Il connaît un véritable succès avec « le baiser aux lépreux » en 1922, il publie « Genitrix » en 1923, « Thérèse Desqueyroux » en 1927 et le « Noeud de vipère » en 1932 ainsi que le « Sagouin » en 1951 puis produit encore de nombreuses œuvres à La fin de sa vie.
Il est élu membre de l'académie française en 1933. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1952.
Cet extrait est l'incipit du roman où l'on découvre un jeune enfant prénommé Guillaume, rejeté par sa mère car il lui fait penser à son mari qu'elle déteste.
Quelle image du rapport entre La mère et son enfant est donnée dans les textes du corpus ?
Après avoir étudier l'attitude des mères envers leur enfant et le comportement des fils vis-à-vis de leur mère (I), nous en déduirons ensuite les sentiments qui se dégagent de ces relations. (II)
I-
Tout d'abord, dans le texte A de Marcel Proust, le narrateur est interne car il est le personnage principal de l'histoire racontée à La première personne du singulier.
Dans cet extrait, La mère est tendre avec son fils, elle l'embrasse avant de dormir.
La mère procure de La tendresse à son enfant et l'embrasse le soir pour le rassurer et lui permettre de bien dormir : « Ma seule consolation quand je montais me coucher était que maman viendrait m'embrasser quand je serais dans mon lit » (ligne 1-2).
La relation mère-fils est donc basée sur l'amour dans le texte A.
Cependant, l'enfant est trop dépendant de sa mère car il a besoin d'elle pour se coucher.
L'enfant est très attaché à sa mère et ne supporte pas l'idée d'être loin de celle-ci.
L'enfant dit qu'il voulais La rappeler et lui dire « embrasse-moi une fois encore » mais il ne le fais pas car il ne veut pas fâcher sa mère. (ligne 11 à 12)
Dans le texte B, le narrateur est externe au récit et retranscrit les faits en désignant les personnages à La troisième personne du singulier.
Nous observons, contrairement au texte A, une attitude violente de La part de La mère de Guillaume.
Paule harcèle son fils de questions sans lui laisser le temps ou La possibilité de répondre Comme si elle considérait que son fils n'était pas capable de s'exprimer. ce qui montre une certaine domination maternelle : « Pourquoi me soutenir que tu sais ta leçon ? Tu l'as apprise par cœur ? Vraiment ? (ligne 1)
Elle utilise l'impératif ce qui accentue son rôle dominateur dans l'extrait : « Monte à ta chambre » (ligne 4) ; « Allons, va! » (ligne 10)
Paule utilise de nombreuses formulations interrogatives et exclamatives dans cet extrait ce qui montre La place prépondérante du conflit familial.
L'image du rapport mère-fils est donc conflictuel car La mère est violente à l'égard de son fils : « Une gifle claqua » (ligne 3).
La mère haîe son fils et utilise La violence physique à son encontre : « Paule saisit avec rage le bras fluet de son fils et lui administra une seconde gifle » (ligne 8-9)
Dès le début du récit, on ressent le jeune Guillou comme un être effacé et soumis par sa mère, il est victime de violence, de gifles répétées. On le sent désemparé face à cette violence ne sachant comment réagir.
Guillaume en dit qu'une seule phrase dans l'extrait : « Oh ! Là ! Là ! Vous m'avez fait mal ! Je le dirais à Mamie... » (ligne 6 à 7).
Il n'hésite pas à se confronter à sa mère, lorqu''elle le gifle, il lui répond et lui tient tête comme pour montrer qu'il ne lui est pas tout à fait soumis et qu'il a assez de cran pour lui répondre.
La phrase « Je le dirais à Mamie » nous fait penser que Paule craint La baronne (La grand-mère de Guillaume et La mère de son père) et que Guillaume le sait, il menace donc sa mère de tout répéter à sa grand-mère, c'est ce qui provoque sa rage la poussant à le gifler à nouveau.
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