Commentaire textes lectures cursives Baudelaire
Commentaire de texte : Commentaire textes lectures cursives Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar antonino0928 • 30 Janvier 2023 • Commentaire de texte • 1 088 Mots (5 Pages) • 624 Vues
J’aime l’araignée, j’aime l’ortie :
Dans ce poème Victor Hugo fait donc l’éloge d’un animal (l’araignée) et d’une plante (l’ortie) : « j’aime l’araignée et j’aime l’ortie, parce qu’on les hait ; »
Malgré le fait que fait que personne n’aime cet animal et cette plante Victor Hugo en fait l’éloge et va persuader et amener à la compassion des lecteurs. Il fait de ces éléments une métaphore des faibles et de ceux qui ont besoin d’affection. Victor Hugo transforme donc de la Boue en Or en faisant l’éloge de ces 2 éléments.
Vénus Anadyomène :
Dans ce poème Vénus est une vielle prostituée qui sort d’une baignoire. La femme est donc directement associée à la mort de plus que la baignoire dans laquelle elle se trouve est comparé à un cercueil : « Comme d’un cercueil vert en fer blanc. »
Dans ce poème la femme est donc une source de plaisir mais qui est comparée à la mort. Un des thèmes abordés par Baudelaire notamment dans l’Hymne à la Beauté.
Le Porc :
Dans ce poème Paul Claudel a choisi de décrire un animal qui a mauvaise réputation. En effet il développe toutes les connotations négatives associées au cochon et au porc. Malgré cela, il transforme le portrait de l'animal répugnant en quelque chose d’intrigant et même digne d'intérêt. Il change notre regard sur cet animal décrié : la boue dans laquelle le cochon se roule devient de l'or sous l’écriture de cet éloge.
Le Papillon :
Dans ce poème Francis Ponge fait une description réaliste de la nature, cette description est comme un récit qui montre l'activité du paillon, de son envol à l'errance finale. L’auteur fait en fait correspondre le monde végétal et animal au monde humain, grâce aux nombreuses métaphores présentent dans ce texte. Ce texte peut être interprété librement par le lecteur mais peut faire référence à l’acte poétique.
Ode inachevée à la boue :
Dans ce texte Francis Ponge fait l’éloge de la boue. En effet au début du texte il parle de la boue comme la pire chose qu’il soit et qui rend difficile nos déplacements, qui nous salie… Mais tout cela ne sert qu’à donner pitié au lecteur de la boue et à pouvoir en faire un éloge ensuite. L’auteur lui énumère donc toutes ces qualités et la transforme elle aussi en or. Il finit par en faire un éloge comique ou plus on est en son contact plus on s’attache à elle ou elle qui s’attache à nous. L’auteur en fait plus qu’y dédier son poème, il la rend plus importante que son poème lui-même.
Le Crapaud :
Francis Corbière illustre parfaitement l’expression de « poète maudit » utilisé par Baudelaire. Le poète apparait comme incompris et rejette les valeurs de la société et se conduit de manière provocante. Ce poème représente l’assimilation du poète avec le crapaud. Il montre la façon originale dont Corbière se considérait mais aussi comment le poète est perçu dans la société. Ce poème est comique car l’auteur tente de faire l’éloge du crapaud c’est-à-dire de lui-même mais il n’y arrive pas. Ce texte est donc un autoportrait du poète maudit et peut être mis en lien avec L’Albatros de Baudelaire.
Le Lombric :
Dans son poème Jacques Roubaud nous décrit le ver de terre comme un animal utile et consciencieux. Son travail est minutieux, répétitif et essentiel. Se comparant au lombric, le poète nous donne l’image du poète qui travaille le langage et le renouvelant. Roubaud cherche à nous démontrer que les poètes sont « esclaves de la société » en l'assimilant à un ver de terre qui n'est pas un animal très noble mais qui ne fait que travailler la terre tel un « valeureux lombric ». Ils travaillent dur pour être mal traités : « Où les hommes récoltent les denrées langagières ». Cependant, il fait également voir que sans la joie et les belles paroles des poètes, le monde serait sans vie et mort : « Le monde étoufferait sous les paroles mortes ».
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