Commentaire littéraire sur l'Auberge de Paul Verlaine
Commentaire de texte : Commentaire littéraire sur l'Auberge de Paul Verlaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Eloi0410 • 30 Octobre 2019 • Commentaire de texte • 512 Mots (3 Pages) • 7 264 Vues
Commentaire littéraire :
Paul Verlaine est né en 1844 à Metz et mort en 1896 à Paris. Il a donc appartenu au mouvement littéraire du symbolisme. En 1871 il quitte sa femme, Mathilde Mauté pour vivre une relation avec Arthur Rimbaud. Il va purger une peine de prison pour la tentative de meurtre de son compagnon et c’est donc là-bas qu’il va écrire certains poèmes dont « l’Auberge ».On peut donc se poser la question suivante, Quelle est la vision de l’auteur sur un endroit chaleureux ? On étudiera donc la description, la vision du bonheur et la personnalité de l’auteur.
I)La description de l’auberge
- Tout d’abord l’auteur nous décris l’auberge vu de l’extérieur « Murs blancs, toit rouge » (1er
quatrain) et nous la situe « au bord du grand chemin poudreux ».
- On y remarque aussi des oppositions rouge/blanc, fatigue (« pied brule et saigne »)/Bonheur.
- Il nous décrit ,pour continuer, l’auberge vu de l’intérieur avec son ambiance générale « ici l’on fume, ici l’on chante, ici l’on dort » mais nous présente aussi les aubergistes et leurs enfants ,ensuite la salle elle-même et pour finir les bruits (horloge, marmite).
- L’auberge lui semble humble avec une décoration simple et ancienne avec une image d’Epinal (Maleck Adel) et les Rois Mages.
- On peut aussi y noter le rôle important de la nourriture « Vin bleu, pain tendre » et qui nous amène vers une ambiance détendue avec la vue de l’ambiance générale « ici l’on fume, ici l’on chante, ici l’on dort ».
- On peut donc dire qu’il nous décrit une auberge pleine de vie qui vit avec les plaisirs simples de la vie.
II) La vision du bonheur
- Bien que la vie ne soit pas facile pour l’hôtesse « qui peigne et lave », il y a donc une opposition entre rose/plein de teignes qui nous fait comprendre que les marmots sont joyeux malgré le fait qu’ils ne peuvent pas recevoir de soins
- Il y a une sorte d’énumération descendante « amour, joie, aise » qui nous fait penser qu’être à l’aise est la meilleure solution pour profiter de sa soirée à l’auberge
- De plus on y voit un accord entre la nourriture simple « pain, soupe, soupe aux choux » et le couple d’aubergistes et même les objets « tic-tac allègre »
- Pour Paul Verlaine, le bonheur est fait de choses simples liés à la nourriture, la bonne compagnie et l’ambiance détendue
III) La personnalité de l’auteur
- Le narrateur arrive épuiser de son voyage « pied brûle et saigne » et est accueilli par un aubergiste qui n’en demande pas de papiers et qui tient une auberge dont l’enseigne est le « Bonheur »
- Le narrateur semble ébloui par la joie dégagée de ce lieu qui pour lui est le bonheur incontesté
- Mais l’appel de l’aventure est plus important pour lui « la fenêtre s’ouvre au loin sur la campagne »
- Au fond, il sait que cela durera qu’une soirée et qu’il reprendra la route demain
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