Commentaire littéraire « Société » Diderot et D’Alembert
Commentaire de texte : Commentaire littéraire « Société » Diderot et D’Alembert. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 19970901 • 15 Mai 2018 • Commentaire de texte • 817 Mots (4 Pages) • 2 235 Vues
Commentaire « Société » Diderot et D’Alembert
L’œuvre étudiée ici est l’article « Société » de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences de Diderot et D’Alembert, deux philosophes et écrivains du mouvement des Lumières, réalisée de 1765 à 1772. Cet article parle de l’Homme et de sa vie en société en exprimant le point de vue favorable des auteurs pour cette dernière. Il serait alors intéressant de se demander comment Diderot et D’Alembert arrivent-ils à persuader le lecteur que l’homme a besoin de la société. Pour cela nous étudierons dans un premier temps comment ils démontrent que la solitude n’est pas favorable à l’homme et dans un second temps comment ils arrivent à mettre le lecteur de leur côté.
Dans cet article Diderot et D’Alembert font le blâme de la solitude afin de mettre en avant la collectivité. En effet, les auteurs expriment leur point de vue dès les premières lignes : « Les hommes sont faits pour vivre en société ». Afin de prouver leurs propos, ils démontrent que la solitude est mauvaise pour la survie de l’homme : « que hors de la société, il ne saurait ni conserver sa vie » mais aussi son développement : « ni développer et perfectionner ses facultés et ses talents ». Ils posent aussi des questions rhétoriques au lecteur : « D’où dépend notre sûreté, si ce n’est des services mutuels ? » ou encore « quel serait le sort du genre humain, si chacun vivait à part ? ». Ces questions permettent d’influencer le lecteur avec l’utilisation de « si » et mener sa réflexion là où les auteurs voudraient, c’est-à-dire à se questionner sur les mauvais côtés de la solitude.
Toujours pour monter les inconvénients de la solitude et les avantages de la société, les auteurs utilisent un exemple afin de mieux illustrer leurs dires. Ils demandent au lecteur « Que deviendrait, je vous prie, un enfant, si une main bienfaisante et secourable ne pourvoyait à ses moyens ? ». Ils répondent que l’enfant périrait « si personne ne prend soin de lui », que sans la société et « abandonné à lui-même » il serait pris pour un « animal sauvage » « ignorant les commodités de la vie ». En cela ils veulent montrer que si un individu n’est pas intégré dans une société et ne reçoit pas d’éducation il reprendrait son état bestial et sauvage.
En démontrant que la solitude n’est pas favorable à l’homme et que ce dernier a besoin de la société pour sa survie, Diderot et D’Alembert expriment leur point de vue sur la vie en société arrivant à faire adhérer le lecteur à leur opinion.
Pour faire adhérer le lecteur à leur opinion sur la vie en société, les auteurs mettent particulièrement les faiblesses de l’homme en valeur s’il vit tout seul et non en collectivité. Pour cela ils comparent l’homme à animal en expliquant que l’homme n’est pas armé pour se défendre tout seul dans la nature, « n’ayant pour armes ni dents ni griffes ». Ils décrivent les hommes comme des « proies » et des « victimes » pour les autres animaux, comme « un sang fort aisé à rependre » s’ils sont seuls. Ils affirment alors que « les forces qui lui manquent quand il se trouve seul, il les trouve en s’unissant avec ses semblables ». Ainsi ils démontrent aux lecteurs que les faiblesses
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