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Commentaire littéraire Balzac

Commentaire d'oeuvre : Commentaire littéraire Balzac. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  850 Mots (4 Pages)  •  528 Vues

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Selmane Farès 2°I

La dernière larme – C. Littéraire

Le père Goriot est paru en 1835. Dans ce roman, Balzac nous raconte l’histoire d’un jeune homme, Eugène de Rastignac, fils d’une famille noble et désargentée, montée à Paris pour réussir. Il fit la rencontre Le père Goriot ; qui à la fin du roman, meurt de misère et de chagrin.

Eugène assiste seul avec le domestique à son enterrement.

Nous déterminerons comment Balzac décide de clore son roman.

Pour cela, nous allons, dans un premier temps, aborder le caractère réaliste de cette excipit, puis son caractère symbolique.

  1. Le Caractère Réaliste
  1. La solitude

L’enterrement du Père Goriot est vu de manière réaliste : étonnant d’avoir dans un roman une scène d’enterrement, typique de la littérature réaliste. Honorée de Balzac utilise un vocabulaire très précis sur le déroulement de l’enterrement. il utilise une argumentation directe : « Le corps fut placé dans le corbillard », « le corps  du Père Goriot fut descendu dans la fosse »… Le service funèbre est réduit à sa plus simple expression : la présence de « deux voitures armoriées mais vides », qui sont en quelque sorte personnifiées ;  le cœur des filles est vide comme les voitures ; « se présentèrent », « suivirent » : elles semblent être les fantômes des filles absentes du Père Goriot. L’opposition entre armoriées et vides, traduite par la conjonction « mais », semble opposer l’apparence sociale, à travers l’évocation des armoiries, à la réalité, traduite par le vide. Au lieu d’être un moment de rassemblement, de prière, de communion autour du mort, c’est un moment d’isolement : les « gens de ses filles », donc les domestiques, « qui disparurent avec le clergé », traduisent la fuite plutôt que la présence. Le « clergé » est un terme impersonnel, générique. Cette scène confirme l’abandon de ses filles ; perpétré dès longtemps pour les raisons de prestige social.

  1. L’argent

L’importance de l’argent lors de cet enterrement détient une importance primordiale ; il y a énormément de détails qui font référence au thème de la richesse. D’autant plus frappant que c’est un enterrement de pauvre : détails sordides et suggestifs. Les étapes de l’enterrement sont très rapides : « le corps du Père Goriot fut descendu dans la fosse », « la courte prière », « quelques pelletées de terre ». Cette brièveté, cet isolement traduisent le caractère sordide, la pauvreté, comme une humiliation ultime pour le père Goriot. Enfin, le thème de l’argent, si présent et su représentatif de la fin de vie du Père Goriot, est à nouveau présent dans ce passage, à travers l’évocation de la dépense de Rastignac « la courte prière due au bonhomme pour l’argent de l’étudiant », et aussi du pourboire demandé par les fossoyeurs et pour lequel Rastignac doit emprunter de l’argent à Christophe. Cet aspect réaliste rend ce moment particulièrement saisissant et sordide. Enfin le terme « bonhomme » employé pour désigner Goriot par le narrateur est également dévalorisant et du vocabulaire familier, il accentue le réalisme. L’enchainement des étapes de l’enterrement accentue la pauvreté de celui-ci et l’indifférence de la société vis-à-vis de l’enterrement.

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