Commentaire de texte sur "La Princesse de Babylone" Extrait

Le XVIIIème siècle fut une époque de questionnement au niveau de la pensée et de l'imagination. Voltaire, grand écrivain français, entre autre reconnus pour son œuvre "La princesse de Babylone", écrit en 1768, faisait partie des Lumières, un groupe de philosophes français, qui ont remis en question certaine croyance de l' époque. Ainsi, ils ont écrit 'L' encyclopédie', une œuvres contenant les savoirs et connaissances de différentes cultures. Cette remise en question a donc séparé le thème de la pensée à l'imagination, étant le mythos, faisant référence à la mythologie antique, et le logos, désignant le rationnel et la logique de la pensée. Nous allons donc nous demander en quoi est que 'La princesse de Babylone', un texte désignant la littérature d'idée, compare-t-il l'imagination à la pensée et aux idées ? Nous commencerons d'abord par aborder le point de l'imagination d'un monde utopique , et nous exprimerons enfin comment ce texte compare l'imagination à la pensée.

Dans ce texte, nous imaginons rapidement un monde utopique, à travers la description d'un monde merveilleux. En effet, dans la phrase "celui des Gangarides, peuple vertueux et invincible", on observe un vocabulaire mélioratif, où l' oiseau, personnifié par sa voix, décrit le peuple des Gangarides comme étant le plus fort et le meilleur. Il fait tout un éloge de ce peuple, utilisant un vocabulaire de plus en plus mélioratif, comme avec l'utilisation du superlatif "plus", dans la phrase "leur laine, plus fine et plus brillante que la plus belle soie", qui vient amplifier l' éloge de ce pays, Babylone. Nous pouvons également trouver dans cette même phrase une comparaison de la laine à la soie, qui vient confirmer cette affirmation. Ensuite, dans la phrase "ces gros diamants", l' oiseau insiste sur le mot "gros", afin de montrer la richesse de son maître, et du merveilleux monde où il réside. Ensuite, dans les phrases "nées tous égaux", "on ne tue jamais", et enfin "renvoya humainement", nous pouvous percevoir un vocabulaire positif, inspirant la confiance, ainsi qu'un champ lexical de la paix, faisant un éloge du pays utopique de Babylone. Enfin, l' oiseau continue l'éloge de son pays, dans la phrase "maîtres des troupeaux innombrables...prés éternellement fleuris", où ils continue l' exagération pour exprimer à la princesse, la beauté de son monde magnifique.

Ensuite, Voltaire, pour décrire un monde utopique, a recours à l'imagination et aux mythes de l'antiquité, tel que dans la phrase "cette licorne que vous l'avez vu monter est la monture ordinaire des Gangarides". Ici, la licorne fait référence au mythes et oblige la princesse à imaginer. Son discours est cependant paradoxal car une licorne fait partie de l'imaginaire, cependant, il explique que c'est "ordinaire', ce qui donne un effet de banalisation à la scène. Ensuite, le recours à l'imagination prend également place dans la phrase "le plus bel animal, le plus fier, le plus terrible, le plus doux", où l' oiseau fait une énumération, et encore une fois utilise le superlatif "plus", pour faire l'éloge de la licorne. Dans cette même phrase, il y a également opposition des termes, donc oxymore, où la licorne est décrit comme étant un extrême ou un autres dans les mots "doux" et "terrible". Enfin, dans la phrase "on le baigna dans les eaux salutaires du Gange", l'oiseau, encore une fois, utilise l'imagination et les mythes pour faire la description d'un monde utopique et pacifique, qui se base sur le pardon

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