Commentaire de texte Candide de Voltaire
Commentaire de texte : Commentaire de texte Candide de Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Eyes Land • 7 Septembre 2018 • Commentaire de texte • 677 Mots (3 Pages) • 1 994 Vues
Candide est un conte philosophique écrit par Voltaire, un philosophe du cercle des Lumières du XVIIIe siècle. Le premier texte est le chapitre 1 de Candide « Comment Candide fut élevé dans un beau château et comment il fut chassé d’icelui ». Le deuxième texte est le chapitre 3 de Candide « Comment Candide se sauva d’entre les bulgares, et ce qu’il devint ». Nous allons pouvoir voir dans ce corpus de textes de deux chapitres de Candide la façon dont Voltaire montre avec beaucoup d’ironie la naïveté de son personnage et en quoi le conte philosophique met le récit au service d’objectifs contestataires et dénonciateurs à l’époque des Lumières.
Les deux extraits racontent l’histoire de personnage dans un univers merveilleux. On remarque que Candide commence comme un conte et utilise les caractéristiques de cet univers. Il y a une expression stéréotypée : « il y avait » qui fait allusion à l’expression « il était une fois ». Le temps employé qui domine les deux textes est l’imparfait, il fait référence au temps des contes. Le décor et les personnages semblent idéaux : « un très beau château ». La famille parait être au complet dans le chapitre 1, le père, la mère, le fils, la fille. En effet le nom des personnages reflète leur personnalité exactement comme dans les contes. Candide signifie « naïf » et Pangloss, « celui qui parle tout le temps, qui sait tout sur tout ». Il y a également des superlatifs : « le plus simple, un des plus puissants, le meilleur, le plus beau » qui cache l’ironie des critiques de Voltaire sur le monde du XVIIIe siècle.
Candide est en effet un conte philosophique. Des éléments réalistes viennent décrire l’aspect féerique du début. Voltaire se moque de ses personnages dès l’incipit grâce à leur description et leurs noms : « le baron de Thunder-ten-tronchh » qui signifie en anglais « thunder », colérique ; ou part la description de Cunégonde : « fraiche, grasse, appétissante ». Voltaire se moque de Candide qui voit le monde de manière très naïve. L’auteur avec beaucoup d’ironie, nous montre combien il était difficile à cette époque de changer de catégories sociales. Candide ne pouvant prouver son titre de noblesse au delà de « soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l’injure de temps ». « Madame la Baronne, qui pesait environ trois cent cinquante livres », l’auteur veut exprimer que la baronne était une femme de poids et que par conséquent, tout le monde la respectait. Pangloss, le précepteur qui semble enseigner toutes les matières avec comme devise « tout va mieux dans le meilleur des mondes ».
Voltaire utilise Pangloss pour répondre à Leibniz, un philosophe allemand adepte du déterminisme (tout est écrit à l’avance).
L’auteur fait une description précise des combats avec un registre ironique et pathétique. L’expression « boucherie héroïque » est une oxymore qui décrit une scène qui bien qu’horrible prête à sourire « neuf à dix mille coquins qui infectés la surface ». L’auteur poursuit en décrivant l’attitude irrespectueuse de Candide qui marche allègrement sur des membres palpitants (pas encore morts) et il ne pense qu’à Cunégonde, sans oublier ses provisions. Voltaire rappelle que la noblesse de l’époque des Lumières était dispensée de combats, il montre bien qu’elle est spectateur de ce carnage. Il montre également que les rois de droit divin déclarent des guerres sous les hospices de Dieu « tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp ». Ils le prennent à témoin.
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