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Commentaire de Marie de Guillaume Apolliniare

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Par   •  14 Octobre 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  720 Mots (3 Pages)  •  1 485 Vues

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  Marie est un poème de guillaume Apollinaire, extrait du recueil Alcools paru en 1913.

Il est (organisé) en quintils et les vers sont tous des octosyllabes à l'exception d'un qui est un alexandrin. Comme dans les autres poèmes du recueil, il n'y a pas de ponctuation.

C'est un poème lyrique, Apollinaire expose ses sentiments envers une femme

La femme en question serait Marie Laurencin, son prénom est aussi l'anagramme d’aimer, elle a été  l'épouse de Guillaume Apollinaire et l'a beaucoup marqué.

Nous allons voir comment dans ce poème, Apollinaire traite le thème de l'amour perdu, avec dans un premier temps l’espérance et le souvenir heureux, puis la nostalgie et l’oscillation et enfin l'acceptation de la situation.

(éponyme)

1-le souvenir heureux et l’espérance.

a2)Apollinaire s'adresse directement à Marie au futur avec « Quand donc reviendrez vous Marie » (v.5) à la fin de la première strophe.

Cela laisse penser qu'il est certain qu'elle reviendra, il ne sait juste pas quand.

Ensuite, le vers 9 est formulé comme une réponse avec le « oui » qui marque son accord, il s'adresse à Marie comme s'ils conversaient.

Il montre d'une manière assez légère que son ancienne épouse lui manque, il s'attend visiblement à son retour et paraît même optimiste.

//b2) Apollinaire parle à de plusieurs reprises d'un bal et de musique. Cela a une connotation plutôt positive, et lui rappelle certainement des souvenirs agréables et joviaux, il dit notamment « vous y dansiez […] y danserez vous » (v. 1;2), l'utilisation du passé marque l’évocation de souvenirs, en l’occurrence un souvenir enjoué, tandis que l'utilisation du futur montre qu'il désir retourner danser avec cette personne, qui est vraisemblablement Marie.

2- la nostalgie et l'oscillation

a) Guillaume Apollinaire utilise beaucoup de personnifications d’éléments naturels comme « et tes mains feuilles de l'automne » ou « tes cheveux crépus comme mer qui moutonne »

Le fait de voir en des éléments simples et banaux comme des feuilles, des éléments humains, qui pourraient lui rappeler une personne telle que Marie, montre qu'il ressent un manque. Même s'il est vrai qu'il dit apprécier l'automne, ce n'est ici qu'un prétexte pour se remémorer ce dont il est nostalgique.

b) le poète paraît indécis, incertain avec « oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine ».

l’utilisation de « oui […] mais » peut vouloir dire qu'il ne veut pas contredire son interlocutrice sans pour autant être d'accord avec elle.

Cela laisse paraître que Guillaume Apollinaire l'aime mais qu'il ne veut pas s'engager avec.

De plus, l'utilisation du verbe vouloir est contradictoire avec l'utilisation du verbe aimer, on ne pas pas faire le choix d'aimer quelqu'un.

« vous aimer à peine » pourrait aussi être un archaïsme d'aimer avec souffrance, ce second sens pourrait être confirmé par le ver suivant « mon mal est délicieux ».

Dans les deux cas l'amour est comme confus, vacillant.

3- L'acceptation

Apollinaire est dans la pérennité de sa peine. Le vers : « le fleuve est pareil à ma peine il s'écoule et ne tarit pas » montre qu'il est impuissant face à l'écoulement de la Seine, c'est la métaphore de sa peine.

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