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Commentaire composé "La princesse de Clèves" scène de l'aveu entre le duc et la princesse

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Par   •  8 Mars 2020  •  Commentaire de texte  •  1 070 Mots (5 Pages)  •  1 551 Vues

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Madame de Lafayette est une auteur du XVIIe siècle. Les romans, qu’elle écrit, appartiennent au mouvement littéraire des précieux et du classicisme, où les personnages principaux répondent à des vertus et des mœurs spécifique et bien définis, où les apparences sont mises en avant. Madame de Lafayette est aussi très reconnu par son écriture particulière, lorsqu’elle fait des analyse psychologiques et sentimentales détaillées de ses personnages, comme dans La Princesse de Montpensier publié en 1662 et La princesse de Clèves écrit en 1678. L’extrait que nous allons étudier est un extrait de la quatrième partie du roman historique parut en 1678 : La Princesse de Clèves. Ce texte se situe un peu après la mort du Prince de Clèves, le mari de l’héroïne, madame de Clèves. Il narre le moment où madame de Clèves et monsieur de Nemours se retrouvent seuls tous les deux pour la première fois, ce qui fait qu’ils cèdent à leur passion et s’avouent d’une certaine manière leur attirance mutuelle pour l’un et l’autre.

Nous nous demanderons comment Madame de Lafayette évoque les sentiments réciproques de la princesse de Clèves envers le duc de Nemours. Pour cela, nous étudierons, dans un premier temps, comment le duc de Nemours cherche à faire avouer, à la princesse, qu’elle a des sentiments pour lui. Puis nous verrons comment madame de Lafayette analyse les sentiments contradictoires de madame de Clèves.

Tout d’abord, madame de Clèves évoque un éventuel regret s’ils s’annoncent qu’ils ont une passion réciproque avec la répétition du verbe conjugué au futur « repentirez », « repentirai » (l.4). Puis la princesse propose au duc d’aller voir d’autre femmes avec la proposition subordonnée circonstancielle de comparaison « une destinée plus heureuse que celle que vous avez eue » (l.5), introduite par la conjonction de subordination de comparaison « plus […] que » (l.5). Et avec la proposition subordonnée circonstancielle de condition « à moins que vous ne la cherchiez ailleurs » (l.6), l’héroïne indique au duc que ce sont toutes les femmes qu’il veut qu’il peut aller voir mais pas elle-même. Cela montre au lecteur que la princesse craint les conséquences que leur liaison potentielle pourrait provoquer. Elle a peur du regard des autres s’ils apprennent qu’elle a une liaison avec le Duc de Nemours. Ensuite, madame de Lafayette désigne les sentiments de la princesse comme une « chose » (l.25) comme le montre ce nom ci-dessus, comme un objet (l.23) « ce que vous me cachiez ». Le lecteur comprend qu’elle ne veut pas s’avouer à elle-même l’attirance qu’elle a pour le duc, car madame de Clèves ne veut pas que sa passion pour le duc ne devienne plus réel qu’elle est déjà. Nous le remarquons lorsqu’elle exprime ses sentiments par le déterminant « l’ » que nous retrouvons tout au long de l’extrait notamment aux ligne quatre, sept, dix-sept.

De plus, le duc cherche à faire admettre la passion de l’héroïne en montrant l’absurdité ses paroles lorsqu’elle lui dit d’aller faire la cour à d’autres femmes. Pour ce faire monsieur de Nemours utilise une antiphrase sur le ton de l’ironie en disant : « Moi, madame […] chercher du bonheur ailleurs ! » (l.7), le point d’exclamation renforce l’ironie de sa phrase. Puis à la suite du texte, monsieur de Nemours emploi des questions rhétorique,

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