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Commentaire L'école des femmes, Acte V, scène 4

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Par   •  29 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  677 Mots (3 Pages)  •  7 351 Vues

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        L’école des femmes écrites par Molière en 1662 est une comédie appartenant au courant du classicisme. Molière de son vrai nom Jean. Baptiste Poquelin a écrit de nombreuses comédies comme l'Avare, Les Fourberies de Scapin, le Malade Imaginaire, mais encore l’école des femmes. Le classicisme est un mouvement littéraire français que l'on fait durer de 1660 à 1715 sous le règne de Louis XIV. Le souci principal du théâtre classique est de plaire, instruire et toucher, ainsi, il faut respecter la règle de vraisemblance, de bienséance et celle des 3 unités. L'extrait est tiré de l'acte V, scène 4, où Arnolphe, tuteur d'Agnès, cherche à imposer à cette dernière de l'aimer alors que son cœur est pris par un autre jeune homme, Horace. Mais elle va progressivement lui démontrer qu'il n'a aucun droit de revendiquer son amour. Ainsi, en quoi ce conflit permet-elle de consacrer un renversement total des rôles établis dans la pièce ? Tout d'abord, nous étudierons la mise en scène dynamique d’un conflit comique et dans un second temps nous analyserons l’intention critique du renversement des rapports de force.

        Dans cette première partie, nous allons étudier la mise en scène dynamique d’un conflit comique. Le dynamisme de la scène est montré avec l’utilisation des stichomythies exemples vers 14

« Ah ! C’est que vous l’aimez, traîtresse ! 
                                                                 Oui, je l’aime »

Cela montre également que les personnages échangent des vers courts et vifs afin de donner un rythme rapide et resserré à la scène. On assiste donc à un combat verbal entre les deux personnages. Ce combat est également présent dans l’enchaînement des questions pour donnée une réponse à l’autre. Par exemple les vers 15 à 18

«Et vous avez le front de le dire à moi-même ?

Et pourquoi s’il est vrai, ne le dirais-je pas ?

Le deviez-vous aimer, impertinente ? »

Ce conflit est dû à un personnage absent dont on cesse de parler, Horace. On le remarque avec l’utilisation répétitive du pronom personnel « il » et « lui », de l’article « l’ » et par l’utilisation du nom « un homme » au vers 3.

        Dans cette deuxième partie, nous analyserons l’intention critique du renversement des rapports de force. On remarque Qu’Agnès s’affirme envers son tuteur, elle lui répond de manière agressive en lui posant des questions par exemple au vers 16 « Et pourquoi s’il est vrai, ne le dirais-je pas ? » , comme si Arnolphe la prenait pour une cruche. On remarque également qu'Arnolphe est en position de faiblesse, il ne sait pas quoi répondre face au réparti et à la sûreté d’Agnès. On le remarque par l’utilisation de nom péjoratif qui désigne Agnès. Par exemple « traîtresse » au vers 14 ou encore « Madame l’impudente ». Cette inversion du rapport de force permet de faire la critique d’une conception conservatrice du mariage incarnée par Arnolphe et vouée à l’échec. Cela est montré avec le vers 38 « Une sotte en sait plus que le plus habile homme ». Où Arnolphe montre on échec de son plan, qui consistait à épouser une sotte pour ne pas devenir un homme cocu.

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