Commentaire - Eldorado, Candine
Dissertation : Commentaire - Eldorado, Candine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rose Herisson • 6 Avril 2016 • Dissertation • 1 036 Mots (5 Pages) • 971 Vues
Premièrement, nous découvrons un monde utopique à travers l'Eldorado. Tout d'abord, l'Eldorado apparaît comme un monde parfait et désiré par Candide qui mélange le merveilleux ainsi que l'exotisme. L'exotisme représente d'ailleurs le luxe pour Candide. On observe d'ailleurs, le champ lexical de la grandeur pour souligner le thème du merveilleux : la grandeur du nouveau monde « les grands officiers, les grandes officières »(l.9) , « les édifices publics élevés jusqu'aux nues »(l.19), « les grandes places »(l.22). Pour le héros du récit, ce monde est hors du commun, il est idéal, on croirait qu'il n'a jamais vu un monde pareil, c'est pourquoi des superlatifs et des hyperboles sont utilisés « le plus de plaisir »(l.27), « supériorité prodigieuse »(l.5). Voltaire n'utilise que du vocabulaire mélioratif pour décrire cet endroit jamais vu auparavant par Candide. Donc, pour parfaire encore ce lieu, on peut observer quelques touches d'exotisme avec « liqueurs de canne »(l.21), « girofle, cannelle »(l.23) on pense à un mélange culturel voulu par Voltaire pour souligner le raffinement de la cité. On retrouve ensuite des adjectifs d'approximation « une odeur semblable »(l.23), « une espèce de pierreries »(l.22), ce monde est différent de celui connu par Candide, il n'est donc pas sûr de ce qu'il voit. En effet, la description d'un monde aussi beau ne peut être précise. De plus, le plaisir des sens est utilisé : l'odorat « une odeur semblable »(l.23) ainsi que la vue « voir la ville »(l.19), cela souligne encore une fois le merveilleux, le féerique de l'Eldorado, le bonheur que de vivre dans ce monde. L’utilisation des sens pour Voltaire sert à accentuer le bonheur et le plaisir de vivre dans cet endroit.
Ensuite, ce lieu est abondant et riche. L'abondance de l'Eldorado est mise en lumière par les grands nombres : « vingt belles filles »(l.7), « deux files, chacune de mille musiciens »(l.11). On se rend compte que ce monde est utopique grâce à l'abondance de cet endroit démesuré comme avec la répétition de « mille », c'est un nombre hyperbolique qui signifie l'opulence. Cette abondance est présente dans le chapitre 18 notamment avec l'emploi de la forme plurielle dans les descriptions « les édifices publics »(l.19 », « les marchés »(l.20), « les fontaines »(l.21) : ce monde est beau mais cela ne suffit pas pour Voltaire. Il est aussi abondant, on comprend comme ça d'autant plus que c'est un monde utopique qui n'existe pas. D'ailleurs, ces éléments sont énumérés sur 5 lignes, c'est une accumulation pour encore répéter les richesses matérielles du lieu. Tous ces endroits énumérés à la suite sont nombreux et riches. « on leur fit voir la ville, les édifices publics élevés jusqu'aux nues, les marchés ornées de mille colonnes [...] »(l.20). L'hyperbole « édifices publics élevés jusqu'aux nues » souligne encore plus la démesure et l'immensité de l'endroit, le monde utopique. Voltaire crée donc un monde idéal : les gens sont heureux, riches et ce monde plaît à tout le monde.
Deuxièmement, Voltaire cherche à dénoncer cette utopie trop parfaite. Pour commencer, Voltaire méprise les conventions. En effet, il critique le trop. « On voit assez quelle supériorité prodigieuse elle devait avoir sur ces cailloux et sur ce sable que nous nommons
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