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Commentaire Composé La Forêt Chateaubriand

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Par   •  27 Octobre 2020  •  Commentaire de texte  •  1 031 Mots (5 Pages)  •  5 197 Vues

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🡺La nature fût souvent privilégié comme sujet pour les grands auteurs ; en effet ce sujet inspire dès la naissance de la poésie à la Renaissance avec le mouvement baroque – Corneille – ou encore avec le mouvement du Classicisme – La Fontaine - ; de même au cours de la première moitié du XIXe siècle lors de la période du Romantisme avec Victor Hugo ou encore Chateaubriand ; elle fût aussi utilisé lors du mouvement littéraire du Symbolisme avec notamment Arthur Rimbaud, Mallarmé ou encore Paul Verlaine. Au lendemain de la Première Guerre Mondiale, la nature inspire aussi les plus grands comme Eluard ou Prévert. Plus récemment lors d’une période aussi difficile pour le monde de l’expression elle servira lors du mouvement d’existentialisme et de la réflexion sur l’absurde en outre avec Jean-Paul Sartre et Albert Camus. Le texte que nous allons étudier a été écrit par François-René de Chateaubriand, il s’intitule « La Forêt » de l’ouvrage Tableaux de la Nature. De surcroît ce texte est un poème qui fût écrit en 1826 qui a pour sujet la nature. C’est ainsi que nous allons chercher en quoi Chateaubriand a-t-il utilisé la nature comme refuge de sa solitude à travers un poème ? C’est ainsi que nous verrons comment Chateaubriand s’est-il accaparé la nature ensuite nous montrerons de quelle manière Chateaubriand utilise son environnement pour se cacher derrière sa solitude.

  🡺Chateaubriand insiste donc dans son poème sur l’utilité de la nature pour atténué sa solitude et ses caractéristiques ce qui est souvent utilisé lors du mouvement littéraire du Romantisme

    🡺Tout d’abord le poète personnifie la forêt en précisant qu’elle est « silencieuse » V.2, il présente la forêt comme une amie complice de ces moments les plus difficiles grâce au « bruit des ruisseaux »V.11. Il montre son grand intérêt cette nature si simple et si calme dès le début du texte « Forêt silencieuse, aimable solitude, Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré ! » puis dans cet extrait avec le champs lexical de l’obscurité qui affirme que l’endroit qu’il côtoie est peu emprunté avec les mots « ombrage », « sombre », « ombre » . Ce champ lexical sous-entend aussi que c’est un lieu où il se sent protéger et en confiance avec la phrase « je sommeille à l’ombre des ormeaux ! ». Le poète entretient une relation de confiance avec son environnement préférer qui est la nature et plus précisément la forêt.

  🡺  En outre la description précise de la nature avec le champ lexical de celle-ci par les mots « arbres, gazons », « fleurs », « ruisseaux » reflète l’importance et la correspondance avec l’environnement du poète. Notamment avec l’utilisation d’une métaphore avec le vers 17 « Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles. » qui idéalise la nature de plus au vers 16 l’emploi du « chèvrefeuille » suivit d’un « vent léger » adouci la description et l’appartenance du poète. En effet le poète et la nature n’en font qu’un, l’un comprend son langage l’autre l’apaise ; dans le vers 14 l’application du verbe d’action « parler » laisse penser qu’il comprend le langage de la nature. En faisant l’éloge de la nature le poète séduit et est séduit par celle qui l’entraine dans une affection ce qui est particulièrement visible lors du maniement d’une allitération uvulaires au vers 4 « Dans vos sombres détours, en rêvant égaré, ».

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