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Commentaire, André CHENIER

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Par   •  6 Septembre 2020  •  Commentaire de texte  •  781 Mots (4 Pages)  •  1 532 Vues

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I – La célébration poétique d’une héroïne

A) Une sauveuse détestée des parisiens

Nous sommes en 1793, lorsque Charlotte Corday, personnalité de la révolution Française, assassine Jean Paul Marat. Il était un médecin, physicien, journaliste et homme politique français. Il exerçait, durant la révolution Française, la terreur et la violence. Malgré cela, il était surnommé « L’ami du peuple », c’est pourquoi Marat, restait aimé des parisiens, il était dans le paraître, afin d’avoir la côte de popularité de son côté. Caen, voyait affluer des députés girondins proscrits par les Montagnards. Corday, vivant à Caen assistait à des réunions organisées à l’Hotel de l’intendance. Son indignation la convainc qu’il faut répondre à la violence par la violence, et tout naturellement elle choisit comme cible Marat qui lance dans l’Ami du Peuple des appels aux meurtres contre ses adversaires politiques. Corday a donc commis l’irréparable, et se mis alors tous les parisiens à dos. Cependant, elle est élevée au rang de sauveuse, puisque Chénier qualifie Marat de monstre, elle serait donc celle qui a délivré les Français du monstre. On retrouve par exemple au vers 63 : « vengeas les humains ». Chénier insiste alors sur le fait que Marat était un criminel, et que le combat contre ce mouvement de terreur est loin d’être terminé. On retrouve ses dires au vers 67 : « un scélérat de moins rampe dans cette fange ». Corday est donc bien la sauveuse, qui a tué un des êtres incarnant le mal.

B) Une femme vertueuse

Selon Chénier, Corday était une femme pleine de vertu : « Belle, jeune, brillante, aux bourreaux amenée » (vers 55), ou encore « belle héroïne » (vers 69). Elle avait tout pour elle : tant au niveau de la beauté, qu’au niveau de la force mentale. Ce qui n’était pas donné à tout le monde, que de réunir ces deux atouts majeurs, surtout dans le régime politique qui est celui de la terreur. Rappelons que c’était l’arrière-arrière-arrière petite fille de Pierre Corneille, grand dramaturge du XVIIème siècle. Elle était dotée, d’une grande force psychologique, « Ton front resta paisible et ton regard serein. Calme sur l’échafaud, tu méprisas la rage » (Vers 57-58). Elle resta donc calme, face à la mort, en sachant que son devoir de Française avait bien été accomplie, en tuant ce monstre de Marat. A travers ce texte, Chénier souligne le courage de son acte, et la bravoure dont elle a fait preuve en exécutant « l’ami du peuple » Le portrait dressé ici, est bien celui d’une femme vertueuse et courageuse, et non celle d’un assassin, et qui pourtant, a porté la chemise rouge lors de son exécution.

II – Le réquisitoire amer dressé à l’encontre de ses contemporains

A) Une attaque violente adressée aux révolutionnaires Français

Ici, Chénier émet un jugement négatif, du mouvement révolutionnaire, et plus généralement de la France à cette époque. Le sort que Corday a réservé à Marat, serait juste pour tous ses compagnons, autrement dit tous ses « camarades » sont dignes de mourir, il attaque donc les autres figures emblématiques du mouvement qu’est la terreur. Il dénonce donc la situation tragique, de la France, puisqu’une

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