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Comment le lyrisme amoureux se renouvelle-t-il à travers les siècles ?

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Par   •  4 Avril 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  821 Mots (4 Pages)  •  1 375 Vues

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Comment le lyrisme amoureux se renouvelle-t-il à travers les siècles ?

LECTURE ANALYTIQUE N°7

Louise Labé – « Ô beaux yeux », Sonnet II, Œuvres  (1555)

Auteur :

Louise Labé est issue de l’école lyonnaise. C’est une poétesse de la Renaissance. On la surnomme « la belle cordière », son père étant tisserand. Elle plaide très souvent en faveur d’une émancipation féminine et a très souvent recours à l’élégie. Elle écrit ce poème à Olivier de Magny (poète du 16ème siècle).  C’est un sonnet (2 tercés et 2 quatrains) en décasyllabes et comportant des rimes embrassés. Elle s'inspire de l’auteur italien Pétrarque (14ème siècle) à qui on doit le genre poétique du sonnet. Le sonnet est considéré comme la forme par excellence pour évoquer une situation amoureuse, ce que fait Louise Labé en évoquant la passion mais également l’amour meurtri. Le sonnet que nous allons étudier, est le deuxième du recueil Sonnets publié en 1555.

Analyse du texte :

Poème dans lequel elle parle des femmes en général, car c’est un poème impersonnelle sans la présence du « je ». Mais également synonyme de dépossession.

ORGANISATION EN PARAGRAPHES :

1-La célébration de l’amour et de la personne-aimée

Sa célébration de la personne aimée passe par l’emploi de l’anaphore « Ô » au début de chaque phrase.  C’est également une apostrophe qui lui permet d’interpeller son bien aimée.

On remarque l’utilisation de points d’exclamation à travers lesquels elle exprime son amour et son admiration                                REGISTRE LYRIQUE[pic 1]

Elle célèbre le corps de la personne qu’elle aime, c’est donc une synecdoque (désigner une partie pour le tout).

« Ô beaux yeux bruns, ô regards détournés » (l.1) : Utilisation d’une césure qui montre le parallélisme entre la beauté de ces yeux mais également la négligence dont il fait preuve à l’égard de Louise Labé. Réutilisation dans la même phrase du champ lexical du regard et donc fait l’éloge de celui de son bien aimée.

« Ô ris, ô fronts, cheveux, bras, mains et doigts » (vers.9) : Côté énigmatique : Elle décrit les parties de son corps sans donner un plan d’ensemble, et son nom n’est pas connu de sorte à ce que le lecteur puisse s’identifier à l’homme aimée. Evoque également le blason car elle évoque les différentes parties du corps.

L'homme aimé est désigné par métonymie (=remplacer un élément par un autre élément appartenant au même ensemble logique) : "yeux bruns" (vers.1), "chauds soupirs" (vers 2).

Champ lexical du feu "flambeaux ", "ardre", "feu", "étincelle" : le feu symbolise l'amour passionnel.

L'être aimé est mis en valeur par l’emploi d’adjectifs mélioratifs "beaux" vers 1, "chauds" vers 2.

Vers 11 : "Tant de flambeaux" => les flambeaux représentent les parties du corps de l’être aimé qui étaient auparavant dissocié dans le poème mais ici sont rassemblés en un seul mot.

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