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Comment le dialogue révèle-t-il l'antagonisme des personnages ?

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Par   •  16 Janvier 2018  •  Commentaire de texte  •  1 264 Mots (6 Pages)  •  721 Vues

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comment le dialogue révèle-t-il l'antagonisme des personnages ?

Le tragique est un registre présent dans divers genres littéraires, il appartient notamment au genre théâtrale de la tragédie. Née au V eme siècle av J-C, la tragédie disaprait au XX eme siècle en tant que genre littéraire. Cependant certain auteur comme Giraudoux continuent a s’inspirer des thèmes et des personnages de la tragédie Antique. Electre est écrit 1937 par Giraudoux. Ce dernier s’inspire de la mythologie grec,  afin de proposer une réécriture du myths des Atrides : une famille maudite par les dieux. Il s’agit de comprendre comment le dialogue dans l’acte I scène 4 révèle l’antagonisme des personnages.  Nous verrons dans une première partie que l’antagonisme des personnage est souligné par d’inombrables querelles, puis nous nous interesseront aux divers débats qui s’entremêles dans cet extrait.

Tout d’abord, l’antagonismes des personnages est marqué par les querelles entre Clytemnestre et Electre. On observe que toute deux sont constamment en opposition du début avec les negations «  ne jamais » (vers 2), «  ne soit » ( vers 7 ), qui font des propos de Clytemnestre une généralité, Electre est toujours absente, elle est toujours insolante a travers ses paroles : ce sont des reproches que sa mère lui fait jusqu’à la fin du texte avec les antithèses « Je sanglotais (…) tu riais » ( vers 55-56 ), « Elle l’a poussé (…) je l’ai retenue » ( vers 52-54 ). Les deux femmes se contredisent et montrent notamment leur désaccord par de nombreuses phrases exclamatives. Electre nous apparait consternée, choquée par les propos que sa mère tiens à son sujet égard, elle est sur la defensive. En effet sa mère l’accuse au vers 42 d’avoir poussé son frère. L’anadiplose « Oui je connais votre complot. Quel complot ! » ( vers 38-39 ), témoigne a nouveau de leur désaccord. On assiste a une véritable dispute, elles sont toutes les deux dans la provocation et rebondissent sur chacune de leur parole passant ainsi d’un sujet à un autre. On observe ce jeux de rhétorique par la locution «a défaut »( vers 35) à travers laquelle Electre provoque sa mère en insinuant que ce n’est pas la veuve de son père. Electre provoque également sa mère à travers la proposition « Elle a déjà conduit une fille au supplice » ( vers 6) formé de d’adverbe de temps « déjà » laissant entendre que c’est une habitude, elle fait passer sa mère pour un monstre qui a déjà tué une de ses filles et qui veut selon elle recommencer.

Une grande partie du texte est consacré aux disputent entre Electre et Clytemnestre cependant il existe également des tensions entre Electre et Egisthe. A travers l’adjectif possessif «  votre »  et le nom commun « complot »( vers 38 ), Electre accuse Egisthe et Clytemnestre de s’être associés secrètement afin de la guérir du mal dont on l’accuse.

Egisthe semble indifférent au conflit qui oppose la mère et la fille. On le voit à travers l’emploie de la préposition « entre » et de l’utilisation du pronom « vous » ( vers vers61) : Egisthe insinue que le dilemme ne concerne qu’elles et qu’il n’est pas l’heure d’en parler car le problème  devait être résolu durant les 20 dernières années. Cependant il critique et fait des reproches a Electre tout autant que Clytemnestre. Le champs lexical de la peur employé par ce dernier « inquiètes »( vers 14), « craindrait » (vers 16 ), de même que le gérondif « en baissant la voix » ( vers 16) font passer Electre pour un monstre que tout le monde craint.

Les personnages s’opposent donc par des disputes successives tout au long du texte.

La source de tous ces conflits n’est pas unique car les débats s’entremêlent et déborde sur trois sujet principaux. En premier lieux, du vers 6 au vers 10, il est question de la sœur d’Electre que ses parents ont sacrifier. Le sujet est Introduite par Egisthe a travers l’adjectif « menée » ( vers 5) qui fait echos au verbe «  conduit » ( vers 6) et a la manière dont Clytemnestre a tué sa fille. Il annonce les disputes qui suivront grâce au mendiant et verbe pronominale « se facher » ( vers 11), grâce auquel le lecteur apprend que la mère et la fille vont s’affronter.

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