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Colonel Chabert, Balzac

Commentaire de texte : Colonel Chabert, Balzac. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Décembre 2020  •  Commentaire de texte  •  830 Mots (4 Pages)  •  1 023 Vues

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 Francais ;  Le colonel Chabert

 

Au 19ème siècle, l’Empire est gouverné par Napoléon 1er , Balzac écrit un roman littéraire et à la fois un mouvement réaliste, intitulé « Le colonel Chabert » dans cette extrait nous étudierons la bataille d’Eylau, le personnage principal Chabert va vivre cette bataille en honneur de Napoléon , mais lors de celle ci, deux axes vont s’opposer ; la vie et la mort.

Comment Chabert passe t-il d’une mort inévitable à un retour à la vie ?

Dans un premier temps nous verrons comment Chabert échappe t-il à la mort, et comment Balzac évoque également une renaissance en parallèle.

Pour ce faire, Balzac utilise différents procédés. Tout d’abord nous pouvons observer le champ lexical de la mort « cadavres…ténébreuse…tombeau…mourir… » exprimant le danger de mort qui rôde autour de Chabert.

Par la suite plusieurs phrases exprimant un étouffement, comme une issue inévitable provoqué par le besoin vital d’air « le peu d’air que je respirais était méphitique », « la rareté de l’air fut l’accident le plus menaçant », « l’air ne se renouvelait point ».

Peu de temps après une phrase vient sceller le destin du colonel, comme si son sort était irrévocable, « le vrai silence du tombeau », cette métaphore exprime deux idées. D’une part, elle nous fait comprendre que personne ne viendra le sauver, et que, d’autre part, cet endroit sinistre sera sa tombe, il ne pourra pas en sortir et il mourra ici.

Un deuxième champ lexical est utilisé au cours du texte, celui du corps humain, (corps démembrés). « Chair…os…crânes » la répartition de ces mots dans le texte exprime le massacre qui s’est déroulé durant la bataille d’Eylau

Pour finir, une subordonnée relative vient nous apporter un dernier détail sur la situation délicate dans laquelle se trouve Chabert. « Deux cartes mises l’une contre l’autre par un enfant qui pose les fondements d’un château », cela décrit l’équilibre fragile pouvant se rompre à tout moment et qui, pour l’instant, maintient le colonel Chabert en vie.

En effet ce récit se présente surtout comme un retour vers la vie comme si Chabert renaissait d’entre les morts à l’image d’un nouveau-né sortant du ventre de sa mère et c’est cet accouchement dans la douleur que nous raconte Balzac dans son roman  

L’auteur du Colonel Chabert n’a pas employé par hasard le champ lexical de l’accouchement, ni décrit avec précision ses étapes.

En utilisant le mot « gémissements », on comprend qu’il les associe aux douleurs de l’enfantement au début du « travail » de l’accouchement. Cette opposition est prodigieuse car on compare des gémissements cadavériques à des douleurs de mère accueillant un enfant, la rivalité entre ces deux expressions est totale.

Même les passages réalistes tels que « je vis le jour à travers la neige » connotent une étape importante de l’accouchement, notamment celle qui revient sur  l’expulsion de la tête de l’enfant hors de sa mère, l’arrivée du nouveau-né dans le vrai monde. En évoquant la neige, l’auteur fait allusion à la grande différence de température entre le ventre de la mère et le monde extérieur. Le Colonel a lui aussi ressenti cette extrême différence.

En exprimant la phrase « percer la couverture de chair », le rédacteur veut signifier par cette métaphore la rupture de la poche des eaux. Chabert doit se battre pour surmonter tous ces cadavres, pour remonter à la surface, comme le fait un nourrisson pour sortir du ventre de sa mère.

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