Le Colonel Chabert, Balzac
Fiche de lecture : Le Colonel Chabert, Balzac. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mrg-santos • 1 Mai 2017 • Fiche de lecture • 1 995 Mots (8 Pages) • 3 932 Vues
Le Colonel Chabert - Balzac
Le Colonel Chabert a été écrit par Honoré de Balzac. La première version du Colonel Chabert, intitulée La transaction est publiée en 1832, elle n'était encore qu'une nouvelle. En 1835 l’œuvre paraît pour la première fois en volume, sous le titre La Comtesse à deux maris, avant de trouver son titre définitif quelques années plus tard, en 1844. Le Colonel Chabert est un roman qui fait parti du mouvement littéraire du réalisme, mouvement auquel appartient Balzac. Dans la première moitié du XIXe siècle, le réalisme est un mouvement littéraire et artistique qui a pour but de reproduire fidèlement la réalité. Ses précurseurs sont Balzac, mais aussi Stendhal (1783–1842) dans le rouge et le noir en 1830, et les écrivains les plus célèbres de ce courant sont Gustave Flaubert (1821–1880) et Guy de Maupassant (1850–1893). Le colonel Chabert est aussi un roman qui fait partie de la gigantesque fresque romanesque : La Comédie Humaine.
Le roman débute en 1819, à Paris, lorsque le que le colonel Chabert tente de retrouver son nom.
Nous pouvons dire de ce roman, qu’il s’agit principalement de la retranscription, d’après Honoré de Balzac, de la cruauté de la société de son époque. Donc, l’identité et la reconnaissance font parties premièrement des grands thèmes de l'œuvre, l'histoire du colonel Chabert est celle d'un homme qui lutte pour retrouver une identité qui ne doit qu’à lui-même. Contrairement aux aristocrates, qui se contentent d'hériter d'un nom prestigieux, Chabert est un enfant trouvé, abandonné par ses parents. Perdre son nom, c'est perdre son être, et la défaite de Chabert est résumée par son désir d’anonymat, le colonel préférant se contenter de son numéro de matricule à l'hospice de Bicêtre (« numéro 164 », p. 99, L. 2182). Ensuite, le mariage, la trajectoire de la comtesse Ferraud prouve que le mariage est l'unique moyen d'ascension sociale pour la femme au XIXe siècle. Gage de respectabilité, il lui assure un statut : en épousant Chabert, Rose Chapotel, ancienne prostituée (voir page 81, ligne 1167), devient Comtesse d’Empire, puis s’enrichit en héritant de la fortune de son mari. Dans le roman, c'est toujours par intérêt que le mariage se décide. En effet, l'argent est aussi un des grands thèmes de l’œuvre. Le premier titre du roman suffit à montrer l'importance de l'argent dans l'œuvre. Une « transaction » suppose en effet un arrangement d’intérêt entre deux individus, et c'est bien le montant de la rente que la comtesse doit verser à son ancien mari qu'il fait échouer le contrat prévu par Derville. L'omniprésence du thème de l'argent dans l'œuvre de Balzac reflète une réalité de l'époque de la Restauration. Valeurs bourgeoises par excellence, il devient un symbole de pouvoir et de réussite. Enfin justice et injustice finalisent les grands thèmes. Le monde judiciaire occupe une place prépondérante dans le œuvre ; Balzac était clerc d'un avoué à 17 ans.
Le colonel Chabert est une histoire de revenant, il s'agit d'un homme que tout le monde a cru mort qui ressurgit et prétend faire reconnaître son identité. Officier de l'armée napoléonienne, le colonel Chabert a été tenu pour mort après la terrible bataille d’Eylau, en février 1807. De retour à Paris douze ans plus tard, après avoir traversé mille épreuves, ce personnage hors du commun espère récupérer son nom, sa femme et sa fortune. Dès la première scène, le ton est donné : Chabert est l'objet de moqueries de la part des jeunes employés de l'avouer Derville. Malgré l'aide que lui apporte l'homme de loi, le valeureux colonel a du mal à trouver sa place dans la société de la Restauration. En effet, depuis 1814, la monarchie est rétablie en France. Ce nouveau régime a mis fin au quinze années durant lesquelles l'empereur Napoléon Bonaparte a régné en maître sur le pays. Malgré un bref retour au pouvoir de Napoléon, les Cents-Jours, après la bataille de Waterloo en 1815, la page de l'empire est définitivement tournée. Ses anciens héros se voient alors supplantés par une jeune génération d'hommes ambitieux, pressés d’obtenir les meilleures places dans la société. Le héros est ainsi un déclassé, un homme condamné à l'exclusion sociale. Parti de rien, Chabert s'est fait un nom mais l’a perdu. Son combat pour le retrouver et voué à l’échec.
En ce qui concerne le titre du roman, Le Colonel Chabert, il s'agit du personnage principal. Donc, il y a un rapport éventuel à l’œuvre.
Il s’agit dans ce roman, d’un narrateur, qui n’appartient pas à l’histoire, qui adopte ici un point de vu omniscient, c’est à dire que nous savons toutes les personnalités des acteurs de l’histoire.
Premièrement le personnage principal est Chabert, le personnage du colonel est la figure centrale du récit auxquelles il donne son nom. Le roman nous fait avant tout partager le triste destin de cette homme, ancien héros de l’Empire. Le portrait que Balzac dresse de lui permet de mesurer la grandeur du personnage. De nombreuses allusions au passé du colonel nous font comprendre qu'elle a été son histoire. Se passer de soldats défini identité de Chabert. Il se montre fidèle aux heures les plus glorieuses de sa vie et à la figure de l'empereur dans ses moindres habitudes. De nouveau dans la galerie de portraits que constitue la comédie humaine : celui du héros déchue. Vivant dans la nostalgie, Chabert a bien conscience d'être en déclassé, un « débris » (P. 34, L. 712), Qui réclame en vain une place que la société de la restauration n'est pas prête à lui accorder. On sait que le colonel Chabert 2832 a déjà fait une apparition dans un roman de la comédie humaine, en tant que narrateur, en avril 1830 dans Les dangers de l’inconduite.
Nous pouvons voir aussi que le deuxième personnage est la comtesse Ferraud. C'est le personnage féminin du roman, la comtesse est l'objet de la quête de son ancien mari, le colonel. Balzac Fedele le type de l'ambitieuse
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