Citations Flaubert la poésie

Dissertation de français

Flaubert, dans son Dictionnaire des idées reçues, dépeint la bourgeoisie avec beaucoup d’ironie, tout comme dans ses romans. Ce dictionnaire est un recueil des pensées de la bourgeoisie qui méprise la poésie, comme en témoigne ironiquement ces définitions :

« Poète : synonyme (noble) de nigaud (rêveur) »

« Poésie (la) : est tout à fait inutile passé de mode ! »

Pour quelles raisons la poésie et les poètes sont-ils souvent considérés comme inutiles, dépassées à partir de la 2ème moitié du 19ème siècle ? Nous nous intéresserons d’abord pourquoi la bourgeoisie a critiqué la poésie, puis nous montrerons que les poètes sont souvent considérés comme des êtres à part et enfin nous nous interrogerons sur la puissance du langage poétique.

Le roman, genre en plein essor durant la 2nd moitié du XIXème siècle, condamne les exagérations et les rêves romantiques, notamment Flaubert avec Mme Bovary, qui met en scène le personnage de    Emma Bovary qui croit au romantisme mais qui est désillusionné à chaque instant de sa vie.

Le Parnasse, mouvement poétique apparut dans la 2nde moitié du XIXème siècle, cherche le beau et non l’utile. Comme le dit Théophile Gautier « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid », dans ces types de poème il n’y a aucune morale, aucun avis, seule la structure du poème est valorisée. Ces poètes sont à la recherche de la « forme parfaite » comme dans le Sonnet en X de Mallarmé. La beauté de la forme l’emporte sur le sens. C’est l’Art pour l’Art.

De plus, la génération symboliste s’attire les foudres des bourgeois : condamnation des Fleurs du Mal de Baudelaire pour indécence, marginalité de Rimbaud, de Verlaine, de Corbière… toute une génération de poètes s’exclut volontairement de cette société bourgeoise qu’elle méprise.

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