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Centenaire de la Première Guerre Mondiale

Fiche : Centenaire de la Première Guerre Mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Août 2018  •  Fiche  •  2 788 Mots (12 Pages)  •  525 Vues

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MAQUETTE CARNET DE BORD

Séjour pédagogique 2017-2018

Centenaire de la Première Guerre Mondiale

Venir d’ailleurs pour combattre dans la Grande Guerre

Séjour pédagogique avec nuitées du 8 au 14 avril 2018

SOMMAIRE

1.INTRODUCTION

2. Six jours au total… six parties :

  1. Programme du jour
  2. Descriptif de la jounée
  3. Textes tirés des notes sur place
  4. Descriptif des lieux et monuments évoqués

3. CONCLUSION

INTRODUCTION

Ce carnet, intitulé « carnet de bord », agira comme une sorte de synthèse personnelle du séjour pédagogique avec nuitées du 8 au 14 avril 2018 pour commémorer la Première Guerre Mondiale, appelée en anglais The Great War, 1914-1918.

DEVELOPPEMENT

1)JOUR PREMIER

I. Programme du jour

II. Descriptif de la journée

Nous arrivons à Arras vers 8h après un éprouvant trajet en bus.  Le temps n’est pas au beau fixe: “the sky is grey, because it’s overcast, it’s a little bit rainy and I think it’s cold”. Nous traversons la ville avant d’arriver à la Maison Saint-Vaast pour petit-déjeuner. Le bâtiment est impressionnant de par son architecture gothique, surtout que l’on peut apercevoir les impacts et dégradations datant de la Première Guerre Mondiale sur les murs.  Après de bonnes céréales, un réjouissant chocolat chaud et énergique jus d’orange, nous partons à pied à la découverte du centre-ville d’ARRAS, où nous faisons connaissance avec notre guide qui s’occupera de notre groupe pour la matinée. De par un exemple local (la Reconstruction, comment rebâtir la Ville d’Arras, la reconstitution de son musée…) nous découvrons ce qu’est vraiment le Patrimoine. Nous nous rendons sur la place de Héros, nous visitons l’hôtel de Ville, grandiose avec son célèbre beffroi. S’ensuit la place de la Vacquérie, puis la visite du musée de l’Abbaye Saint-Vaast. Un nom commun très marquant  et inoubliable durant ce séjour : LES PIGNONS ! Avant de procéder au petit-déjeuner, nous effectuons la visite des Boves d’ARRAS, quelle histoire, et quelle expérience ! Un de mes meilleurs moments du séjour. Se retrouver sous terre, plongé dans la pénombre et l’humidité, loin de monde bruyant et moderne d’aujourd’hui… c’est à la fois intéressant et intrigant. Un vrai contraste avec la réalité! Après cela, nous nous sommes rendus , à pied,  dans un coin de verdure à proximité de la Carrière Wellington que nous avons ensuite visitée. Ah ! Cet endroit est inoubliable et très marquant. En l’espace de quelques heures, nous nous sommes retrouvés dans la peau d’un soldat -par le port du casque des tommies  notamment-et avons découvert un passé sulfureux. Le côté ludique des écouteurs donnait du « piment » à cette visite. Ensuite nous sommes revenus à la place Vacquérie pour la montée au beffroi, hélas nous n’avons pas pu la faire: le premier ministre du Portugal était en visite pour le commémorer le centenaire de la fin de la Bataille d’Arras. Le cortège de voitures était impressionnant, l’encadrement policier, les barrières, l’interruption de circulation, la population… Et ce devant le superbe hôtel de ville, accompagné d’une légère pluie. Après cela, nous sommes rentrés à la Maison Saint-Vaast , puis nous dînons avant de monter à l’étage  où nous découvrons nos chambres et où nous nous y installons pour deux nuits.

III. Textes tirés des notes

(pas de notes ici ce jour)

IV.Descriptif

-La ville d’Arras (les places, le beffroi…)

-La Maison Saint-Vaast

-L’abbaye Saint-Vaast

-Les Boves d’Arras

-La carrière Wellington

-Le premier ministre du Portugal

REAL DAY 2

I. Programme du jour

II. Descriptif de la journée

C’est une belle journée qui s’annonce : “the weather seems very nice because the sky is clear, it’s it sunny and not windy at all”. Nous déjeunons avant de débuter notre périple en autocar: ce matin nous partons à la découverte de l’ARTOIS, un front international, par une visite guidée.  Nous commençons par le cimetière militaire de Faubourg d’Amiens. Le nombre de noms sur les murs mémoriaux est impressionnant, c’est le début d’une prise de conscience conséquente. L’architecture de ce cimetière est très belle, y pénétrer semble entrer dans une dimension annexe, dans une place de paix et de commémoration.  Ensuite nous reprenons le bus pour nous rendre dans un cimetière allemand. Un sentiment indescriptible me prend à la gorge devant le nombre de croix, en plus de l’ossuaire. Le contraste du cimetière est singulier par rapport à la violence de la Guerre, deux visions opposées mais pourtant si proches. Durant le trajet de bus qui suit, le guide nous présente des paysages, des mémoriaux, et, nous pouvons observer la reconversion de la citadelle d’Arras:  j’y reviendrai dans la partie monuments, mais c’est une reconstruction plus que remarquable, reconnue par le Ministère des Armées. Nous nous arrêtons pour manger avant de suivre le programme de l’après-midi, qui m’a d’ailleurs merveilleusement plu : il était consacré aux Canadiens ! Mon frère fut ravi de l’apprendre, lui qui y a passé une année pour ses études.  Une expérience qui m’a sincèrement marquée : le circuit guidé au Mémorial Canadien de VIMY. Nous avons pu marcher dans les tranchées canadiennes et allemandes ! Qui étaient d’ailleurs très bien conservées.  Nous avons parcouru 200 mètres sous terre, avons fait l’expérience de la faible luminosité dont bénéficiaient les soldat. La pénombre, l’étroitesse et l’humidité des lieux étaient pire à l’époque, surtout que bénéficions de soleil alors que durant la guerre il neigeait !Le guide était entraînant et dynamique, impliqué et passionné par son travail, c’était très agréable. Les moyens mis à dispositions et le budget nous ont impressionnés, même si cela peut paraître futile: les portes automatiques, la propreté des lieux, la qualité des services, bien à l’image du beau pays qu’est le Canada. Ensuite nous avons visité le musée annexe au bâtiment qui précède le terrain des tranchées. Très belle exposition, notamment modernisée grâce à l’écoute de faux témoignages de personnes impliquées devant les objets en vitrine qui correspondaient à ce témoignage. J’ai également écouté ces témoignages en allemand par curiosité, pour écouter un peu de ma langue paternelle. J’ai acheté, en souvenir, un « Canada’s Sweat Heart » pour mon frère.  Après, nous nous sommes rendus à la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette à Ablain-Saint-Nazaire, et notamment l’Anneau de la Mémoire, où je me suis laissée submergée par l’émotion : il y avait beaucoup trop de noms inscrits sur ces murs. Beaucoup trop. J’ai notamment retrouvé des personnes potentiellement de ma famille, il manque juste de faire des recherches sur elles pour savoir si l’on partage le même sang. Après cette éprouvante visite, nous rentrons à la Maison Saint-Vaast où nous dînons, avant de nous coucher, après avoir fait nos valises, épuisés.

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