Ce texte intitulé Il a volé un pain est un extrait du recueil choses vues de Victor Hugo ecrit en 1946.

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        Ce texte intitulé Il a volé un pain est un extrait du recueil choses vues  de Victor Hugo ecrit en 1946. Victor Hugo est un important ecrivain romantique français du 19 éme siècle.

        Dans ce court recit de registre polemique l'intention de l'auteur est de susciter l'indignation du lecteur.

        Il parait interessant d'etudier dans un premier temps les descriptions très différentes des deux personnages puis dans un second temps le jeu de regard de ces deux personnages.

        Dans ce texte nous avons deux descriptions de personnages opposées, la description pathétique du prisonnier et celle avantageuse de la femme.

        Le premier à etre decris est l'homme, Hugo le decris de manière très pejorative. Hugo utilise une enumération d'adjectifs qui decrivent le physique de ce pauvre homme " blond, pale, maigre, hagard ". " un pantalon de grosse toile", " blouse courte, souillée de boue derrière le dos" ces propositions insistent sur la saleté de ses habits de miserables. " les pieds nus et ecorchés dans des sabots avec des linges sanglants roulés autour des chevilles" cela designe une nouvelle fois la pauvreté, la misère et la souffrance du prisonnier. La description de ce pauvre homme suscite la pitié du lecteur.

        Nous avons ensuite une description de la femme méliorative complètement opposée a celle de l'homme. Cette femme est issue d'un milieu aisé, nous le savons grace a la description de sa voiture "berline armoriée portant aux lanternes une couronne ducale, attelée de deux chevaux gris","interieur tapissé de damas bouton d'or". La femme est decrite tout d'abord par ses vetements "une femme en chapeau rose, en robe de velours noir". Puis comme pour le pauvre homme, quatre adjectifs qualificatifs qui temoignent de son charisme, ces adjectifs forment une gradation dans le positif "fraiche, blanche, belle, eblouissante". Cette femme est aussi decrite comme heureuse par rapport au pauvre homme "qui riait et jouait avec un charmant petit enfant de seize mois". les propositions, "enfoui sous les rubans, les dentelles et les fourrures", temoignent encore de la richesse est du luxe dont possède cette femme.

        Nous avons egalement droit au recit d'un jeu de regard entre le pauvre homme et la riche femme.

        Cette scene

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