Candide ou l'optimisme, 1759, Voltaire (1694-1778)

Candide ou l’Optimisme, 1759, Voltaire (1694-1778)

L’auteur, Voltaire :

De son vrai nom ‘François Marie Arouet’

Philosophe des Lumières

théâtre : Œdipe (1718), contes philosophiques : Zadig (1747) Micromégas (1752), Essais : Traité sur la tolérance (1763)

Exilé pour ses écrits satiriques sur le Régent en Angleterre, il découvre la monarchie parlementaire

déiste mais anticlérical son mot d’ordre est “Ecrasons l’infâme !”

Résumé :

Candide est un jeune homme innocent et bercé par les préceptes de son maître Pangloss selon lequel “tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes”. Il s’enfuit avec Cunégonde du château de Thunder-ten-tronkk et part à la découverte du vaste monde et, au gré de ses mésaventures, découvre les horreurs qui l’habitent : la guerre, le viol de Cunégonde, le tremblement de terre à Lisbonne, la rencontre avec un esclave au Suriname ou encore la pendaison de Pangloss.

L’œuvre s’achève sur la phrase “il faut cultiver notre jardin.”, la solution pour vivre heureux dans ce monde devient donc le travail.

Dans cette œuvre Voltaire critique de nombreuses institutions et pratiques comme la guerre, le fanatisme religieux, les pratiques de la noblesse et l’esclavage. La conclusion montre que l'homme est capable d'améliorer sa condition

Personnages principaux :

Candide : personnage éponyme, homme naïf et pur au début qui après toutes ses mésaventures construit sa propre pensée

Pangloss : précepteur de Candide, philosophe optimiste à travers lequel Voltaire ridiculise Leibniz. A la fin du conte, il est le seul à n’avoir pas évolué : preuve, s’il en faut, que l’Optimisme consiste à fermer les yeux face à la dureté du monde

Cunégonde : Après que Candide l’a cherché pendant tout le roman il l'épouse pour honorer sa promesse, même si elle est devenue laide.

Tonalité de l’œuvre et caractéristique littéraire :

on retrouve dans ce texte le sarcasMe et l’ironie qui caractérise si bien Voltaire

Citations :

“ll faut cultiver notre jardin”

« Travaillons sans raisonner, dit Martin ; c'est le seul moyen de rendre la vie supportable. »

“le travail éloigne de nous trois grands maux, l'ennui, le vice, et le besoin.”

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