Candide ou l’optimisme, Voltaire
Cours : Candide ou l’optimisme, Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marie_mardie • 25 Mars 2021 • Cours • 499 Mots (2 Pages) • 576 Vues
Candide ou l’optimisme est un compte philosophique de Voltaire parut en 1759.
Voltaire est un écrivain et philosophe des lumières, né en 1694 à Paris et est mort en 1778.
Dans cette oeuvre, il est question d’un jeune homme appelé Candide, élevé en Westphalie, dans le château du baron de Thunder-Ten-Tronck par un précepteur nommé Pangloss.
Il tombe amoureux de Cunégonde, la fille du Baron et est surpris entrain de l’embrasser et se fait donc chasser.
Apres avoir été chassé du château, Candide est enrôlé dans l’armée bulgare et découvre les horreurs de la guerre.
La guerre n’apparait qu’au chap 3, lorsque Candide assiste à la « boucherie héroïque » entre le roi de Abares et le roi des Bulgares.
Alors que le texte apparait en faveur de la guerre en premier temps, l’ironie révèle la vraie nature des intentions de Voltaire; qui sont de critiquer la guerre.
Comment Viçoltaire dénonce et critique t’il la guerre dans Candide ?
Nous allons tout d’abord voir l’apparence de la guerre puis sa réalité et pour finir la critique de la philosophie et de la politique par Voltaire.
1- L’apparence : la guerre comme un spectacle
2- La réalité : la cruauté de la guerre
Dans ce deuxième paragraphe Voltaire utilise un vocabulaire très violent avec notamment le champ lexical de l’horreur. La réalité de la guerre est représenté ici comme un enfer.
Voltaire va dresser un tableau pathétique des victimes de la guerre et de leurs sorts épouvantables.
Tout d’abord, les victimes citées sont des êtres faibles: vieillards, femmes et enfants;
Leur faiblesse et innocence sont renforcées par l’emploi de participes passés au sens passif : « criblés de coups » ( ligne 17), « égorgées » (ligne 18), « éventrées » (ligne19), « à demi-brulés » (ligne 21) qui souligne et renforce leur position de victime lors de la guerre.
De plus, Voltaire accumule les détails anatomiques qui suscitent l’indignation et l’horreur tels que
« Femmes égorgées », « mamelles sanglantes », « filles éventrées », « des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et jambes coupés » (ligne 18,19,22,23).
Enfin, Voltaire montre la cruauté des deux armées; qui se ressemblent à s’y méprendre.
Les deux armées donnent le même « spectacle » à voir, elles ont pratiquement le même nom ( Bulgare- Abare) qui rime avec barbare. Les deux armées chantent toutes les deux le Te Deum ( chant religieux catholique de louange et d'action de grâces ) après la bataille.
Elles sont d’une même cruauté sans borne si bien que Voltaire décrit une « boucherie héroïque », qui est un oxymore qui dénonce la fausse valeur qu’est l’héroisme.
Dans ce deuxième paragraphe du chapitre 3, le point de vue de Candide raconté est neutre.
En effet, Candide ne prend pas parti pour une des armées en particulier, il ne cherche qu’à sauver sa peau. Il lui importe peu qu’une armée gagne sur l’autre. Cette absence de parti renforce le sentiment d’inutilité de la guerre.
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