Candide ou l’Optimisme, Voltaire

Candide ou l’Optimisme, Voltaire

Voltaire né le 21 novembre 1694, à Paris. Il est originaire d'un milieu bourgeois, son père était notaire. Il fait ses études chez les jésuites de Louis-Le-Grand. Il devient un grand philosophe des Lumières et un écrivain. Voltaire est enfermé pendant 11 mois à la Bastille pour ses écrits satiriques sur le Régent. Il est enfermé une seconde fois, pendant 2 semaines, pour une altercation avec le chevalier Rohan-Chabot. Il meurt le 30 mai 1778.

C’est en 1759 que Voltaire publie Candide ou l’Optimisme. Il le poste lorsqu’il est à Genève mais il va ensuite s’installer à Ferney. Il y a eu le tremblement de terre à Lisbonne en 1755 et la guerre de Sept Ans, de 1756 à 1763.

Le mouvement littéraire est le siècle des Lumières donc le siècle des philosophes. Les Lumières dénonce les travers de son siècle. C’est aussi lors de la monarchie absolue des droits divins.

L’ouvre intégrale est Candide ou l’Optimisme de Voltaire. Cette œuvre est un roman d’apprentissage, nous allons découvrir l’épanouissement d’un jeune garçon qui va découvrir le monde.

Voltaire fait les portraits des personnages de la baronnie de Thunder-Ten-Tronckh. La tonalité est ironique. Que nous apprend l’incipit ?

(LECTURE EXPRESSIVE)

Dans cet incipit, il y a 3 mouvements :

-  dans le premier mouvement, Voltaire fait le premier portrait de son héros, Candide.

-  dans le deuxième mouvement, Voltaire nous présente la baronnie de Thunder-Ten-Tronckh.

- dans le troisième mouvement, Voltaire nous présente le portrait de Pangloss et son discours.  

Revenons au premier mouvement : Voltaire nous fait le premier portrait de son héros, Candide.

« Il y avait en Westphalie » : c’est une formule liminaire, il y a donc la présence d’un toponyme, c’est un repère spatio-temporel, c’est un début typique des contes.

« Thunder-Ten-Tronckh » : c’est un nom comique, il y a une allitération en T, ce mot renvoie à des sons germaniques, « Thunder » = tonnerre.

« jeune garçon » : ce qui fait référence à un roman d’apprentissage.

« la nature avait donné les mœurs les plus douces » : c’est une périphrase.

« il avait le jugement assez droit »,« avec l’esprit le plus simple » : chez Candide, la naïveté est de manière innée.

C’est un portrait moral et mélioratif qui fait l’éloge de ses vertus.

« il était fils de la sœur de monsieur le baron » : c’est une périphrase.

« il n’avait pu prouver que soixante et onze quartiers » : Voltaire dénonce la noblesse.

« soixante et onze quartiers » : c’est une hyperbole.

Ce sont bien des personnages de conte car il n’y a pas de description physique.

Deuxième mouvement : Voltaire présente la baronnie de TTT.

« un des plus puissants » : c’est du superlatif absolu.

« son château avait une porte et des fenêtres »

« sa grande salle même était ornée d’une tapisserie »

« tous les chiens de ses basses-cours composaient une meute dans le besoin »

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