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Blaise Pascal, Pensées

Fiche : Blaise Pascal, Pensées. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Juin 2016  •  Fiche  •  1 057 Mots (5 Pages)  •  1 057 Vues

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Texte 1 Blaise Pascal, Pensée, 1669, « Le roseau pensant »

Fiche auteur : introduction : Au XVII, Pascal un mathématicien de génie avec des problèmes de santé, il va dans la seconde moitié de son existence se consacré aux jansénistes et les défendre. Il avait le projet d’une apologie de la religion chrétienne destinait aux sceptiques et aux libertins éloignés de la religion. Il y a réunis des milliers de notes. Après sa mort ses notes deviendront « Les pensées » de Pascal édité en 1669. C’est une œuvre inachevée, une écriture fragmentaire. Dans cet extrait que nous allons étudier comme dans beaucoup d’autres dans « Les Pensées» Pascal s’intéresse à la nature de l’homme.

Comment Pascal nous persuade-t-il de la grandeur de l’homme et de la misère de l’homme ?

Comment Pascal parvient-il à nous persuader que la misère même de l’homme prouve sa grandeur ?

Dans un premier temps, nous étudierons la métaphore du « roseau pensant ». Puis, celle du «Le roi dépossédé ».

Idées principales du texte, développement, procédés d’écritures :

Fragilité de l’homme, une dramatisation :

-Métaphore, hyperbole, superlatif + ne que « n’est qu’un » «L’Homme n’est -qu’un  Roseau pensant »

-« Le plus faible de la nature » « une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer »=Hyperbole

-Verbe « écraser » « engloutir »

-Répétition de deux fois « roseau »   « misérable »   « animal » = dramatisation

-  « l’espace et la durée que nous ne saurions remplir »= espace temps on ne peut rien contre (tragique) infériorité de l’homme.

- « comme un point »=comparaison, on  est un point, presque rien du tout par rapport à l’univers.

Idée principale : pascal montre la fragilité de l’homme il le dévalorise. L’homme n’est rien face à l’univers, il est infiniment petit.

Grandeur de l’homme

-A partir du « mais » « mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue puisqu’il sait qu’il meurt » =  L’homme a conscience de sa mort grâce à la pensée.

-Vocabulaire: « pense » ; « penser » ; « pensée » ; « je le comprends » « connaitre » ; « savoir » ; « pensée ».

-Valorisation de l’homme : « noble » ; « dignité » ; « grandeur ».

- La grandeur de l’homme passe aussi par le paradoxe : « La grandeur de l’homme est si visible, qu’elle se tire même de sa misère » = La conscience transforme la misère en misère grandiose, en grandeur. Etre conscient d’être misérable n’est plus tout à fait être misérable. Il y a paradoxe entre la misère et la grandeur de l’homme.

- l’énonciation : c’est un présent de vérité générale. « Je » ; « nous » l.5 = valeur général, l’auteur se met à la place de nous les lecteurs, il englobe tous le monde.

Idée principale : C’est la pensée qui permet à l’homme d’être conscient de sa condition misérable. Cette conscience même lui donne sa grandeur. Il faut donc travailler « à bien penser ».

Misère de l’homme

La misère de l’homme (sa souffrance à l’idée de mourir) prouve qu’on a connus une autre condition, avant le péché originel pense Pascal.

-Exemples historiques : L’exemple du malheur du roi Persée et du consul Paul Emile ; la métaphore « roi dépossédé » 

- exemple sur le corps humain : « on ne s’est peut-être jamais envisagé de s’affliger de n’avoir pas trois yeux,  mais on est inconsolable de n’en point avoir » ; « qui se trouve malheureux de n’avoir qu’une bouche et qui ne se trouverait malheureux de n’avoir qu’un œil ? »

- Il utilise la dialectique c'est-à-dire qu’il se pose des questions pour peser le pour et le contre ; « mais »,  « au contraire »  =  opposition. Il fait des questions rhétoriques (Il dit quelque chose mais on c’est déjà la réponse).

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