Biographie Olympe de Gouges

Biographie d'Olympe de Gouges

Marie Gouze (7 mai 1748 - 3 novembre 1793) est née à Montauban en France. Dramaturge, écrivain et héroïne française, connue pour avoir défendu les droits des femmes et des hommes pendant la Révolution française. Connue sous le pseudonyme d'Olympe de Gouges, elle publie de nombreux pamphlets et brochures dans lesquels elle expose clairement ses idées sur la politique, l'État et le gouvernement. Pour son travail en faveur des droits des femmes, Marie Gouze est considérée comme l'un des précurseurs du féminisme.

Née dans une famille bourgeoise de Montauban, sa mère était la fille d'un marchand de tissus et son père était boucher. Marie Gouze s'est mariée à l'âge de quinze ans à un homme plus âgé nommé Aubry, avec qui elle a eu son seul fils, Pierre Aubry.

Après la mort de son mari, Marie Gouze et son fils s'installent à Paris, où la jeune veuve commence à écrire et à publier ses idées sous le pseudonyme d'Olympe de Gouges. À Paris, elle prend une part active aux salons littéraires de l'époque, où elle rencontre divers écrivains, poètes et hommes politiques. Au fil du temps, ses idées libérales l'ont amenée à défendre les droits des hommes et des femmes et à lutter contre la traite négrière et l'esclavage avec le cercle des intellectuels de la révolution.

Lorsque le gouvernement révolutionnaire est établi, Olympe de Gouges prend le parti des Girondins. La plupart des membres du parti sont assassinés ou condamnés à la guillotine. Olympe de Gouges, outrée et terrifiée par les excès du gouvernement révolutionnaire, décide de s'attaquer ouvertement au gouvernement. Ses critiques du gouvernement provoquent la colère des Jacobins, qui n'hésitent pas à l'emprisonner.

En août 1793, elle est arrêtée pour avoir écrit un pamphlet en faveur des Girondins. Comme sa santé est instable, elle est autorisée à séjourner dans une pension bourgeoise où sont retenus les malades de la haute société. Alors qu'elle vit dans la pension, elle écrit les pamphlets « Olympe de Gouges au tribunal révolutionnaire » (1793) et « Un patriote persécuté » (1793). Trois mois après son arrestation, elle est traduite devant le tribunal révolutionnaire, qui la condamne à la mort par guillotine. Olympe de Gouges meurt à la guillotine le 3 novembre 1793, un mois après la mort des Girondins.

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