Baudelaire Spleen : introduction + plan détaillé + conclusion

Baudelaire spleen

Introduction:

Le symbolisme, né dans la seconde motivé du XIXe, est une école poétique inspirée par l’oeuvre et la pensée de Baudelaire. Il a vécu une enfance difficile due au remariage de sa mère avec le général aupick. Il fait un voyage à l’ile Maurice entre 1841 et 1842 ce qui va marquer son imaginaire. Vivant une vie de bohème, il commence à écrire des poèmes. Il publie son premier recueil nommé « les fleurs du mal » en 1857. Mais peu de temps après sa sortie, Baudelaire passe en justice à cause de son oeuvre pour outrage à la morale publique et religieuse. Six de ses poèmes sont donc condamnés. En 1861, il sort une deuxième édition des fleurs du mal sans les poèmes condamnés, mais Baudelaire n’est pas satisfait car il manque l’unité de son recueil, il se sent incompris. Il décide alors de sortir une troisième édition, avec les poèmes condamnés et de nouveaux poèmes qu’il a écrit entre temps. Cette édition sort en 1862, mais en Belgique pour éviter la censure.

Ce poème figure dans spleen et idéal parmi les poèmes intitulés spleen. Il exprime l’apogée de la souffrance et la reconnaissance inexorable de l’échec. Il met en évidence l’horreur d’un emprisonnement et d’une asphyxie qui détruisent progressivement l’esprit, l’imagination, la sensibilité et qui présentent d’une façon imagée et morbide, qui incite sur les notions visuelles et auditives, les manifestations d’un mal physique, lui-même symptomatique d’une profonde souffrance intérieure. La structure originale du texte, dans laquelle la syntaxe se trouve exactement adaptée aux étapes de la crise, souligne, la volonté de l’auteur de décrire sur le vif la montée progressive de l’horreur et du désespoir.

PLAN :

I - La montée de l’angoisse

1. Une atmosphère dérangeante (sensation d’étouffement = voc, cl, métaphore ; sensation de pesanteur morale et physique, créatures de cauchemars nombreuses, sonorités dures)
2. La gradation de la crise de spleen (dégradations des sensations = étouffement, espérance, cauchemar, folie)

II - La crise

1. Lâcher prise de l’auteur (silence = absence de lutte, rythme, sonorités)
2. Victoire du spleen (espoir en contre rejet = différencié de l’angoisse ; défaite de Baudelaire avec le voc = corbillards etc ; âme basculée (crâne incliné, inclinaison autant morale que physique)

Conclusion :

Dans ce poème, le Spleen s’exprime par le lexique, les images et les correspondances. Dans ce poème, comme dans l’Albatros, Baudelaire exprime le mal être, la solitude et l’isolement, sentiment ressentis par les Poètes maudits comme lui, rejetés de la société.

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