Barbara cas

Barbara

Un poème qui décrit une rencontre et dénonce avec force les atrocités de la guerre et ce avec une seul image, la pluie. Ce poème intitulé Barbara parle de cette dernière elle est décrit selon sa gestuelle et non son apparence physique. De plus, elle principalement caractérisé comme étant souriante, un sourire qui traduit un ravissement comme le dit le poète « Épanouie ravie ruisselante » v.3 et 21. Cette beauté que met en avant le poète crée un contraste avec le paysage pluvieux  de Brest. Après cette description, un personnage est introduit au vers 18 et contrairement à ce que pouvait laissé penser le début de ce poème la rencontre n’a pas lieu entre le poète et Barbara mais plutôt entre cet homme et Barbara. Un rencontre du a un échange de sourire (« Tu souriais / Et moi je souriais de même ») v.9/10 et qui se fait sur un cri. L’auteur n’était en fait ici qu’un témoin de leur rencontre comme il le dit plus loin «  Toi que je ne connaissais pas / Toi qui ne me connaissais pas » v.12/13 malgré le fait qu’il la tutoie, il existe une distance physique entre eux. Il éprouve  de la sympathie pour eux et pour les couples en général comme il le dit lui-même «  Je dis tu à tous ceux qui s’aime / Même si je ne les connais pas » v.27/28, il est là pour « partagé » un souvenir avec eux. Le souvenir est quelque chose de très présent dans ce poème, on retrouve le champ lexical de ce dernier avec le « Rappelle-toi » (vers 1/6…), « N’oublie pas » (v.30) ainsi que « avant » (v.47). Il s’agit ici de souvenirs heureux que l’auteur évoque avec une certaine nostalgie, on le voit avec « Mais ce n’est plus pareil / Ce n’est même plus l’orage…tout simplement des nuages » (v.48/50/52). De plus, ce souvenir sur Barbara est énoncé à l’imparfait et au passé composé ce qui va créer un contraste, une comparaison avec le moment du poème où le poète parle de la guerre qui lui est au présent. Ce souvenir va aussi avoir une autre caractéristique, celle de la répétition incessante grâce aux « Rappelle-toi, N’oublie pas ... », ce qui montre la nécessité de l’auteur de ne pas oublier le passé. Dans ce poème nous avons affaire à un certain basculement, à une deuxième partie qui a lieu au vers 37 avec le « Oh Barbara » et ainsi l’atmosphère familière, de bonheur va disparaître pour laisser place à la guerre, la violence et la mort. Cette agressivité apparait à travers plusieurs allitération en r (Brest/reste/rien), t (maintenant / cette) ou encore en d. De plus, la pluie qui jusque-là  était sage et heureuse devient de fer, d’acier de sang et de deuil. Aussi, dans cette partie l’auteur va utiliser un vocabulaire assez inhabituel dans une poésie «  Quelle connerie» v.39. Enfin, ce poème se termine par le néant, « il ne reste rien » (v.58). Il semblerait que la guerre, la mort l’emporte sur l’amour à la fin. L’auteur exprime son impuissance face à cette situation dans ce poème où il s’exprime sans contrainte.

Jacques Prévert, écrivain, poète et scénariste français né en février 1900 et mort en avril 1977 à l’âge de 77ans. Il publie en 1946 Paroles un recueil qui sera un succès qui fait de lui un poète populaire. Sa poésie est principalement basée sur des jeux de mots et sur un langage familier. Il s’essayera aussi au cinéma en  écrivant des scénarios. Aujourd’hui, il est l’un des poètes des plus grands poètes du XXème siècle.

Michel Butor, romancier, poète et essayiste français est né le 14 septembre 1926 à Mons-en-Barœul. Il a écrit de nombreux ouvrage dont La modification une œuvre qui sera un grand succès. Il recevra de nombreux prix dont le Grand prix de littérature de l'Académie française qu’il reçoit en 2013. Il est principalement connu pour ces romans mais il écrit aussi de nombreuses poésies. Il est actuellement vivant et reconnu dans le monde.

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