Aurélien-BAC ORAL FRANCAIS
Fiche : Aurélien-BAC ORAL FRANCAIS. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar trumblr_donuts • 4 Janvier 2019 • Fiche • 1 121 Mots (5 Pages) • 1 161 Vues
Louis Argon
Le roman Aurélien est écrit pendant le deuxième guerre mondiale et parait en 1945; c'est le quatrième du cycle le monde réel. il relate le grand amour que le lieutenant Aurélien Leurtillois , hanté encore par le souvenirs du front de la Grande Guerre, porte la jeune provinciale, Bérénice Morel, femme mariée venue à paris pour un bref séjour. L'amour est réciproque , mais malgrè tout le leurs effort , les amants connaissent des difiiculté ; leur couple se forme , se sépare se retrouve anant d'être détruit par la mort. L'histoire se termine d'une manière tragique, comme pour illuster ce vers écrit durant la rédaction du roman : "il pas d'amour heureux"
Problèmatique : Comment évoluent les réactions d'aurélien face à Bérénice dans cet extrait ?
Introduction : Le début du chapitre I décrit la rencontre du personnage éponyme, Aurélien, et de Bérénice. Un narrateur extérieur rend en charge le récit en instant particulièrement sur les réactions défavorables du jeune homme. Néanmoins, le prénom de la jeune femme semble opérer un sortilège en réveillant des échos réciniens chez ce héros qui a soif d'absolue.
I.Un portrait peu flatteur
A. Une image vestimentaire défavorable
cette rencontre amoureuse est très particulière puisque contrairement au cliché littéraire habituel, Bérénice n'est pas jolie.
En effet, Aurélien la juge de "franchement laide" (l.12). Cette entrée en matière brutal et catégorique est d'ailleurs confirmée dans la deuxième phrase : "elle lui déplut" , même si le propos est plus nuancé avec l'adverbe final "enfin". Donc sa premiere image déplaissante, inesthétique.
Le jeune homme motive son mépris en insistant sur le mauvais goût de la jeune femme dans le choix de sa tenue et en particulier de la matière qui la compose "étoffé", placé deux fois en anaphore, et le verbe "habillé". Aurélien a des idées de bien arrêtés sur l'utilisation des tissus : " il avait des idées sur les étoffes" et s'oppose au choix de Bérénice qui est banal puisque "vue sur plusieurs femme". Ce manque d'originalité constrase avec le prénom aristocratique et littéraire de la jeune femme, ce qui constitue une deuxième faute de goût. Selon le héros il était logique et de même nécessaire qu'une personne prénommée Bérénice soit élégante, d'ou l'emploi du susbtantif "obligation" (l.6).
On note aussi des termes évaluatifs et des tournures négatives " il n'aima pas" (l.2), "il n'aurait pas choisie" (l.3). Aurélien manifestant des préjugés envers la jeune feMme, nous sommes à l'opposé des conventions du coup de foudre romanesque.
B. Un portrait physique déplaisant
Il est déjà inhabituel de brosser le portrait d'une femme en commençant par des vêtements, surtout lorsque l'on insiste sur leur mauvais goût, mais Aragon ajoute aussi un détail physique disgracieu. Aurélie ne remarque ni les yeux ni la silhouette fine de Bérénice, il décrit au contraire sa coiffure négligée. C'est la seconde raison de son sentiment de répulsion ; il juge ses cheveux par des termes péjoratifs , ils n'ont ni éclat : "ternes", ni forme : "mal tenus". Bérénice ne semble pas entretenir suffisament ou régulièrement comme le met en exergue la remarque qui rapporte la pensée d'Aurélien au style indirect libre "ça demande des soins constrants" (l.17). Le héros se montre familier et méprisant à l'égard de cette femme qui manque de rafinnement et de féminité.
II. Malaise et obssesion
A.Une impression étrange
L'énumération met l'accent sur cette difficulté à nommer le sentiment qui s'empare du héros. Les adjectifs utilisés sont ainsi flous et ne donnent pas une idée précise de l'état affectif du personnage. Aurélien semble en proie à un malaise face à Bérénice. L 'écriture du texte rend d'ailleurs bien compte de ce sentiment. Les phrase sont courtes, souvent nominales : "Mais bérénice" (l.12) ; "Drôle de susperstition" (l.13) ; "un vers...". Le découpage du texte paraît quelque peu incohérant , à l'image de la pensée du héros qui peine à se fixer et à classer clairement Bérénice dans une catégorie.
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