Méthode grammaire Bac Oral FRANCAIS
Commentaire de texte : Méthode grammaire Bac Oral FRANCAIS. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wdfv • 19 Mai 2021 • Commentaire de texte • 710 Mots (3 Pages) • 490 Vues
E.A.F. SESSION 2021 – LA QUESTION DE GRAMMAIRE À L'ORAL |
LES NOTIONS DE GRAMMAIRE QU'IL ME FAUT CONNAÎTRE | CE QUE JE DOIS ANALYSER À L'ORAL |
LES SUBORDONNÉES CONJONCTIVES CIRCONSTANCIELLES Mots-clés : proposition principale – phrase complexe – propositions subordonnées conjonctives circonstancielles de temps, de lieu, de cause, de conséquence, de moyen, de manière, de but, d'opposition, de concession, de comparaison, de condition – conjonction de subordination – locution conjonctive. | FACE À L'EXAMINATEUR : 1. Je relis la phrase qu'il me faut analyser et je rappelle la question posée. 2. Je commence par dire s'il s'agit d'une phrase complexe (plusieurs verbes conjugués) et je repère la proposition principale. 3. Je définis la proposition circonstancielle ; c'est-à-dire la proposition qui est déplaçable ou supprimable, comme un complément circonstanciel (=> je reformule la phrase en déplaçant ou en supprimant la proposition circonstancielle). 4. J'énonce la valeur de la circonstancielle dont il s'agit (cause, but, temps, conséquence, crainte, opposition, concession, condition, comparaison...). 5. Je nomme le mot introducteur utilisé : conjonction de subordination (que, qu', lorsque, puisque, quoiqu', quand, comme, si...) , locution conjonctive (alors que, à cause, bien que, c'est pourquoi, comme si, dans la mesure où, de sorte que, encore que, faute de quoi, même si, ou bien, sans que, selon que, si tant est que, tandis que, une fois que, vu que...). 6. Je précise le mode verbal de cette subordonnée circonstancielle (modes indicatif, subjonctif, conditionnel...). |
L'EXPRESSION DE L'INTERROGATION Mots-clés : interrogation directe / indirecte – interrogation totale / partielle – niveau de langue familier, courant, soutenu – question rhétorique – phrase interro-négative. | FACE À L'EXAMINATEUR : 1. Je relis la phrase qu'il me faut analyser et je rappelle la question posée. 2. Je donne la définition des deux formes de phrases interrogatives qui existent (directe ou indirecte) et leurs caractéristiques => j'explique s'il s'agit d'une phrase simple pour l'une (la directe) ou d'une phrase complexe pour l'autre (l'indirecte = subordonnée conjonctive). 3. J'identifie le mot interrogatif (s'il y en a un) : pronom ( qui, que, quoi, où ), adjectif (quel, quelle), adverbes (comment, quand, combien). 4. Je précise le niveau de langue correspondant : familier (seuls le niveau de voix et le point d'interrogation marquent l'interrogation) ; courant (présence de la tournure « est-ce que ? » en début de phrase) ; soutenu (on observe l'inversion du sujet et du verbe). 5. J'explique s'il s'agit d'une interrogation partielle (question ouverte) ou totale ( question fermée). Je justifie mon propos en répondant à la question. 6. Je précise la valeur de cette interrogation : est-elle purement interrogative ou rhétorique (procédé de l'argumentation) ? |
L'EXPRESSION DE LA NÉGATION Mots-clés : négation totale / partielle – double négation - niveau de langue familier, courant, soutenu – négation lexicale – négation syntaxique – ne explétif (pour exprimer la crainte). | FACE À L'EXAMINATEUR : 1. Je relis la phrase qu'il me faut analyser et je rappelle la question posée. 2. Je commence par donner une définition de la négation (forme de phrase qui s'oppose à la phrase affirmative ; qui est utilisée pour nier ou dire le contraire). 3. Je définis ensuite les termes négatifs dans la phrase que l'on m'a demandé d'étudier : adverbes (ne...pas, ne...plus, ne...jamais, ne...guère, ne...rien), conjonctions de coordination (ni...ni), pronoms négatifs (personne, nul, rien, aucun + verbe), adjectifs négatifs (nul, aucun + nom). Il s'agit ici de termes définissant une négation syntaxique. 4. J'explique s'il s'agit d'une négation lexicale (préfixe privatif : possible/impossible / préposition « sans » / locution conjonctive « sans que » / adverbe négatif « non ») ou d'une négation syntaxique (voir point n°3) 5. J'explique s'il s'agit d'une négation partielle (qui porte sur un des éléments de la proposition) ou totale ( qui porte sur l'ensemble de la proposition). Je justifie mon propos en transformant la phrase négative en phrase affirmative. 6. Je précise le niveau de langue correspondant : familier / courant (absence de « ne » => « il viendra pas » ) ; soutenu (tournures anciennes : ne ... guère ; ne ... point). 7. Je mentionne la présence du « ne » explétif, en précisant qu'il ne s'agit pas d'une négation mais d'une particule employée dans la langue soutenue, pour renforcer une idée de crainte, d'antériorité ou d'inégalité : je crains qu'il ne parle mal (la crainte) ; il faudrait partir avant qu'il ne neige (l'antériorité) ; il parle plus qu'il n'agit (l'inégalité) ; |
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