Annie Ernaux , la place
Résumé : Annie Ernaux , la place. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ctrapp • 12 Juin 2022 • Résumé • 1 222 Mots (5 Pages) • 1 228 Vues
ANNIE ERNAUX : LA PLACE
Dès le début du roman , nous apprenons qu’elle vient de passer les épreuves pratiques du Capes dans un lycée de Lyon . Elle nous décrit ensuite son lycée ( neuf , avec des plantes vertes … ) . Elle écrit à ses parents pour leurs annoncer qu’elle est devenue professeur titulaire . Son père meurt 2 mois après jour pour jour . Elle décrit avec beaucoup de détails la mort de son père , les émotions et les gestes de sa famille sont expliqués . Elle nous décrit ensuite les préparatifs de l’enterrement ( la messe , les faire - part , les habits de deuil ) . Elle explique que sa mère réagissait d’une manière digne face à la mort de son père . Les clients du café de ses parents , bouleverser par le drame , se rappelait les derniers instants passés avec lui . Lors de la messe , l’archiprêtre a parlé d’une « vie d’honnêteté , de travail » , « un homme qui n’a jamais fait de tort à personne » . Elle raconte la nouvelle vie qui commence sans son père avec de nouvelle habitude comme par exemple , sa mère avant l’ouverture du commerce qui allait au cimetière . Elle souhaitait dans son roman , rassembler les paroles , gestes , goûts de son père mais aussi les faits marquants de sa vie . Elle exprime par la suite les souvenirs qu’elle a de ses grand - parents , son grand -père ne s’avait ni lire ni écrire et il était un homme froid et violent . En revanche sa grand - mère avait appris à l’école des sœurs et elle tissait chez elle pour une fabrique de Rouen . Vers la quarantaine , après 5 enfants , les idées noires lui sont venues , elle cessait de parler durant des jours . Ses grands - parents vivaient des produits du jardin et du poulailler . La propreté et la religion , leur donnait la dignité . Son père marchait 2 kilomètres pour atteindre l’école . Il manquait parfois l’école pour être dans les champs ( pomme à ramasser , tout ce qui se sème et se récolte ) . Son père aimait apprendre , il savait lire et écrire . A 12 ans , il se trouvait dans la classe du certificat . Son grand - père à retirer son père de l’école pour le placer à la même ferme que lui . Elle raconte que son père avait gardé le souvenir d’un livre : Le tour de la France par deux enfants , qui contenait des phrases par exemple : Apprendre à toujours être heureux de notre sort , Une famille unie par l’affection possède la meilleure des richesses . Elle raconte que son père était un homme gai de caractère , joueur , toujours prêt à raconter des histoires , faire des farces et il servait à la messe le dimanche en tant que vacher . Il fréquentait les ‘’ assemblées ‘’ , dansait , retrouvait les copains d’école . Il a par la suite travaillé dans une corderie , il était un ouvrier sérieux ( ni feignant , ni buveur , ni noceur ) . Il aimait le cinéma et le charleston mais pas le bistrot . C’était aussi un homme bien vu des chefs , ni syndicat , ni politique . Ses parents se sont rencontrés à la corderie . Son père était grand , brun aux yeux bleus et se tenait très droit . Son père avait trouvé par la suite une place mieux payer chez un couvreur . Sa mère a eu l’idée d’ouvrir un commerce après avoir ramené son père sans voix , tombé d’une charpente qu’il réparait . Le café - épicerie de la Vallée ne rapportait pas plus qu’une paye d’ouvrier , son père est donc allé travailler dans une raffinerie de pétrole . Il est ensuite passé contremaître aux raffineries . Pendant la guerre de 39 - 45 son père a été considéré dans la Vallée comme le héros du ravitaillement . A la Libération , son père lui a appris à chanter La Marseillaise . Après avoir vécu dans la pauvreté , il avait maintenant ce qu’il fallait . La petite ne manquait de rien , elle avait autant que les filles de cultivateurs ou de pharmacien ( poupées , gommes et taille - crayons , chaussures d’hiver fourrées , chapelet et missel vespéral romain ) . Ses parents ont pu embellir la maison sauf la seule contrariété était la façade en colombage . Son père a emprunté pour devenir propriétaire des murs et du terrain , ce que personne de la famille n’avait jamais été . Il craignait toujours d’être déplacé ou d’avoir honte . Quand son père ne parlait pas correctement français par exemple en disant : ‘’ quart moins d’onze heures ‘’ , elle le reprenait mais cela faisait entrer son père dans une violente colère . Il aimait la musique de cirque , les promenades en voiture dans la campagne et il aimait aussi admirer les constructions immenses … Ils ne savaient pas se parler entre eux autrement que d’une manière râleuse . Le ton poli était réservé aux étrangers . Quand elle faisait ses devoirs , il feuilletait ses livres ( histoire , géographie , sciences ) et il aimait qu’elle lui pose des colles . Vers ses 16 ans , son père , a commencé à entrer dans des colères rares mais soulignées de haine . Une complicité féminine la liait alors avec sa mère ( les douleurs menstruelles , le soutien - gorge à choisir … ) . Ils se disait les mêmes choses qu’autrefois , quand elle était petite , ils n’avaient plus rien d’autre à se dire . Après une opération des polypes , ses forces étaient perdus . A 59 ans , il se sentait ‘’ plus bon à rien ‘’ . Son père se pliait toujours en quatre et s’intéressait à ses amies . Pour l’arriver de son copain , il avait mis une cravate et le pantalon du dimanche . La qualité que ses parents appréciaient le plus était qu’il soit bien élevé . Elle s’est ensuite mariée puis installé en Haute - Savoie avec son mari . Elle venait rentre visite à ses parents mais sans son mari , qui venant de la bourgeoisie ne portait pas grand intérêt à l’accompagner . A 65 ans , ils avaient la sécurité sociale et souhaitait vendre le café . Lorsque son fils avait 2 ans et demi , elle l’a emmené chez ses parents . Son père avait emmené son fils dans le jardin voire les fraises , les lapins et les canards ; sa mère quant à elle l’a emmené devant les bocaux de bonbons . Ses parents étaient ravis de rencontrer leur petit - fils . Durant leur séjour , son père est tombé gravement malade . Son père est mort , sa mère a déménager dans un studio près du centre et elle a fermé le commerce . Pour finir elle raconte les derniers souvenirs avec son père ( la bibliothèque ou le trajet jusqu’à l’école ) . Et termine en nous disant qu’elle est devenue professeur de français .
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