Analyse linéaire, Victor Hugo, « Elle était déchaussée »
Commentaire de texte : Analyse linéaire, Victor Hugo, « Elle était déchaussée ». Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hiba.bennan • 20 Janvier 2021 • Commentaire de texte • 1 037 Mots (5 Pages) • 3 507 Vues
Introduction : Illustre poète et écrivain Victor Hugo est la plus grande figure du courant romantique en France. L’auteur des Misérables, de Notre dame de paris et des Contemplations fut à la fois un poète, un écrivain engagé, un politicien et un artiste. Victor Hugo se fait porte-parole de ceux qui n’ont pas de voix, ses œuvres portent majoritairement sur les problèmes de société de son époque. Mais dans les Contemplation il s’agit plutôt d’une autobiographie, d’une introspection sous forme d’un recueil de 158 poèmes rassemblés en 6 livres. Les contemplations tournent autour de sa fille, il est composé de deux parties, avant et après sa mort. Le premier livre Aurore, raconte sa jeunesse et ses premiers émois amoureux. Illustrant l’amour et la nature « elle était déchaussée » rapporte une rencontre entre Victor Hugo adolescent et une inconnue.
Projet de Lecture : En quoi cette rencontre amoureuse est-elle une expérience très forte pour le poète.
Les Mouvements : Ce texte est divisé en quatres mouvements qui se présentent sous forme de quatrains, le premier quatrain met en avant le coup de foudre du poète, le second celui de la jeune fille, le troisième est un prélude, il nous laisse apercevoir ce qui va arriver. Alors que le dernier annonce le triomphe du poète.
Dans le premier quatrain, Victor Hugo nous donne une image éblouissante de la femme, en effet on a d’abord un parallélisme dans le premier vers « Elle était déchaussée, elle était décoiffée ». Victor se concentre sur ses cheveux et ses pieds. La métonymie cheveux et pieds suggèrent que l’inconnue est nue et le détail « jonc penchant » renforce l’hypothèse puisque les joncs sont des plantes qu’on trouve au bord des rivières, on peut suggérer que c’est une scène de bain. Le hasard donne plus de magie a la scène, puisque la surprise de l’auteur provoque un coup de foudre « moi qui passait par là je cru voir une fée ». Le temps employé joue aussi un rôle dans l’effet de surprise : d’abord l’imparfait « Moi qui passait par là » puis le\] passée simple de l’action soudaine « je crus voir une fée ». Le verbe croire provoque un choc inattendu, il assimile la jeune fille a un mirage « fée » une hyperbole qui témoigne de son admiration. La conjonction de coordination « et » marque l’enchainement entre le regard et la proposition « veux tu t’en venir dans les champs ? » La mise en relief de la proposition témoigne de l’impatience du jeune homme.
Dans le deuxième quatrain, le coup de foudre de la jeune fille est mis en avant, elle exprime son désir par le regard « regard suprême ». Une hyperbole qui qualifie le regard de la jeune fille comme divin, sublime, et extraordinaire. Le vers 6 insiste sur le coup de foudre de l’inconnue, le présent de vérité générale « reste » et « triomphons » affirme le but de Victor Hugo. Le pronom « Nous » marque un tournons dans le poème puisqu’il associe pour la première fois le narrateur à la belle fille. Le sens devient de plus en plus explicite particulièrement avec l’argument presque autoritaire, « c’est le mois ou l’on aime ». Cet argument semble fonctionner puisque le vers 9 nous laisse prévoir la suite « Elle essuya ses pieds à l’herbe de la rive » comme si elle interrompait sa baignade pour aller rejoindre Victor
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