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Alchimie poétique : la boue et l’or / Baudelaire

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Par   •  7 Janvier 2022  •  Guide pratique  •  1 406 Mots (6 Pages)  •  6 874 Vues

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Les Fleurs du mal ; Baudelaire

Parcours : alchimie poétique : la boue et l’or.

  1. La boue.

Boue = métaphore qui renvoie à ce qui est laid, abject, ce qui suscite de la répulsion, ce qui est détestable. La laideur qui inspire le poète se trouve surtout dans les milieux urbains car Baudelaire oppose nature (où sont possibles beauté et bonheur originels : Cf « J’aime le souvenir ») et culture (civilisation moderne souvent corrompue : cf « Le Soleil » ; « Moesta et errebunda »).

  1. La laideur, la décadence et la misère.

Baudelaire constate, dans « J’aime le souvenir » que l’âge d’or, est révolu. Les Hommes de son siècle sont laids car souvent misérables sur le plan social et matériel. Le contexte politique et économique du XIXème siècle en est la cause.

         -      « J’aime le souvenir…» (S&I ; p27)

         -      « L’Idéal » (S&I ; p42)

         -      « À une mendiante rousse » (TP ; p 134)

         -      « Les petites vieilles » (TP ; p142)

         -      « Dom Juan aux enfers » (S&I ; p39)

  1. La laideur, l’abject dans la mort.

Baudelaire est hanté par la mort. Il l’évoque dans de nombreux poèmes et dans une section du recueil. La mort est souvent évoquée par le biais de la représentation de cadavres en décomposition. La boue, c’est aussi la décomposition du corps.

  •  « Une Charogne » (S&I ; p54)
  •  « Le mort joyeux » (S&I ; p109)
  •  « Un voyage à Cythère » (FdM ; p189)

  1. La laideur, l’abject dans la ville.

La ville est représentée de manière très dépréciative. On y trouve misère et corruption. L’espace urbain = espace où s’enracine une société nouvelle qui aspire à toutes formes de modernisation (Cf « Le cygne » ; (TP p137 strophe 8 « Paris Change ! ») mais c’est aussi un espace clos étouffant où évolue et se développe la misère.

  •  « Moestra et erradunda » (S&I ; p99)
  •  « Le Soleil » (TP ; p133)
  •  « Le vin des chiffonniers » (V ; p173)
  •  « Le crépuscule du soir » (S&I ; p151)
  •  « Crépuscule du matin » (TP ; p 164)

  1. Vices et corruption (liés au monde urbain)
  • « J’aime le souvenir… » (S&I ; p26)
  • « Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle… » (S&I ; p50)
  •  « Crépuscule du soir » (TP ; p151)
  •  « Crépuscule du matin » (TP ; p 164)
  1. La misérable condition de l’homme.
  • « Au lecteur » 
  •  « Crépuscule du matin » (TP ; p 164)
  • « L’Horloge » (S&I ; p123)
  1. Le mal être : le Spleen
  •  « Au lecteur. »
  •  « Moestra et erradunda » (S&I p99)
  •  « L’Irréparable » (S&I ; p87).
  • Les quatre « Spleen » (S&I p112 à115)
  1. La méchanceté de l’homme dont le poète est victime.
  • « Bénédiction » (S&I ; p20).
  • « L’albatros » (S&I ; p24).
  1. L’or : les idéaux baudelairiens
  1. L’évocation de l’or et matériaux précieux.
  • « Bénédiction » (S&I ; p20)
  • « J’aime le souvenir…» (S&I ; p26)
  • « Rêve parisien » (TP ; p 161)
  • « Le serpent qui danse » (S&I ; p53)
  1. La beauté.

Le poète alchimiste est en quête d’une nouvelle forme beauté, en rupture avec une tradition poétique, d’où la célèbre formule de Baudelaire : « Le beau est toujours bizarre. ». La beauté qui résulte des poèmes de Baudelaire est pour le moins insolite, perturbante, dérangeante, provocatrice.

Il y a deux types de beauté pour Baudelaire : celle qui est présente dans le monde qui nous entoure (Baudelaire se complait à la chercher parfois dans la ‘’boue’’.) et il y a celle qu’il faut créer dans l’espace du poème c’est-à-dire la beauté du poème.  

  • « La Beauté » (S&I ; p41)
  • « Hymne à la beauté » (S&I ; p46)
  • « Tu mettrais l’univers entier dans ta ruelle… » (S&I ; p50)
  • « Une Charogne » (S&I ; p55)

  1. La représentation d’un ailleurs où se conjuguent ts les idéaux baudelairiens.
  •  « Vie antérieure » (S&I ; p36)
  •  « Moestra et erradunda » » (S&I p99)
  •  « L’invitation au voyage » (S&I ; p85)
  1. Le poète alchimiste ?
  1. La représentation du poète alchimiste ; condition et fonctions du poète.
  •  « Bénédiction » (S&I ; p20)
  •  « L’albatros » (S&I ; p24)
  •  « Correspondances » (S&I ; p26)
  •  « J’aime le souvenir… » (S&I ; p26)
  •  « La muse vénale » (S&I ; p32)
  • « Le soleil » (TP p133)
  1. Pouvoirs du langage poétique.
  •  « Rêve parisien » (TP ; p 161)
  •  « Paysage » (TP ; p132)
  •  « À une madone » (S&I ; p91)
  •  « Je te rend ces vers… » (S&I ; p68)
  1. Les autres vecteurs de transposition de la boue en or : alcool, les plaisirs charnels, les femmes pures/impures ; sensuelle/spirituelle.
  •  « Le vin des chiffonniers » (V ; p173)
  • « Le Poison » (S&I) ; p79)
  • « La chevelure » (S&I ; p48)
  • « L’aube spirituelle » (S&I ; p76)
  • « L’Irréparable » (S&I ; p87).
  1. Les difficultés à transfigurer la boue en or. 
  • « Au lecteur » 
  • « La beauté » (S&I ; p41)
  • « L’Irréparable » (S&I ; p87).
  • « Alchimie de la douleur » (S&I p118).
  • « La muse vénale » (S&I p 32)
  • « Le guignon » (S&I ; p35)
  • « Rêve parisien » (TP ; p 161)
  • « À une madone » (S&I ; p 91)
  • « Métamorphoses du vampire » (Pièces condamnées p230)

GROUPES ET PRISE EN CHARGE DES DIFFÉRENTES PARTIES DU PARCOURS :


(Groupes de 3 ou 4 élèves)

Groupe 1 : prend en charge I) 1) 2) 3).

Groupe 2 : prend en charge I) 4) 5) 6) 7).

Groupe 3 : prend en charge II) 1), 2) 3).

Groupe 4 : prend en charge III) 1), 2).

Groupe 5 et 6 : prennent en charge III) 3, 4).

Ébauche d’un épilogue pour la deuxième édition des Fleurs du mal (1861),

Tranquille comme un sage et doux comme un maudit,                                                           

 … j’ai dit : Je t’aime, ô ma très belle, ô ma charmante…

...

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