Adieu Mystère, Maupassant, Le Gaulois, 8 novembre 1881

L.A. TEXTE 2 : Maupassant, « Adieu mystère », Le Gaulois, 8 novembre 1881.

Introduction :

Depuis toujours, la science et la littérature s’opposent.

Cet article de journal intitulé « Adieu mystère », publié dans le journal Le Gaulois le 8 novembre 1881, a été écrit par Maupassant, écrivain du XIXe siècle.

Je vais maintenant vous lire cet article (LECTURE).

Dans son article, Maupassant exprime son sentiment et sa pensée à l’égard de l’évolution du scientifique.

(PROBLEMATIQUE ET PLAN)

Plan possible et relevés :

I. Les pouvoirs de la science

- Instaure un cadre « le palais de l’industrie » l.2 qui est assimilé à un lieu religieux grâce à la métaphore reprise 2 fois de « temple » l.1

- Expression de la fascination scientifique, CL de la religion : « temple » l.1, « superstition » l.4, « miracle » l.4

- Personnification du palais : « le palais montre »

- Choc de la découverte exprimé grâce au vocabulaire des sensations :

• Ouïe : « manifestation » l.2, « foudre » l.5, « fracas » l.9, « son oreille » l.7, « bruit » l.7, « vieux mots balbutié » l.3, « le mot » l.4

• Vue : « le palais nous montre » l.2, « la lumière, une prodigieuse lumière » l.8, « voir » l.11,

• Toucher : « vibration de l’air » l.7, « mains de l’Homme » l.6, « remuant la matière » l.8, « tomber nos pères à genoux » l.10

- Eloge apparent de la science, hyperbole « admiration enthousiaste » l.12 (pléonasme)

- Eloge de la science comme explication et comme discipline capable de maitriser la puissance de la foudre, répétition anaphorique « la foudre captive, la foudre docile, la foudre que la nature à faite nuisible » l.5, mais aussi capable de dompter « l’insaisissable » comme le son, anadiplose « […] le son, le son cette illusion […] » l.7. Ainsi, Maupassant insiste sur la foudre et le son qui apparaissent à cette époque comme des éléments abstraits et indomptables.

- Les découvertes de la science sont perpétuelles, chiasme : « En deçà, le connu qui était hier l’inconnu ; au-delà, l’inconnu qui sera le connu demain. » l.24

II. Une argumentation déductive

- Progression du texte vers une argumentation, présence de connecteurs logiques : « ainsi », « mais », « car »

- De l’avis général à un jugement personnel, avis subjectif, utilisation du pronom personnel « je » et « moi » puis avec le déterminant possessif « mon »

- Volonté de l’écrivain exprimé par « mon vouloir » l.41 et le conditionnel « je voudrai » répété 2 fois l.44, 47

- Un avis critique marque les regrets de l’écrivain, emplois de l’ironie : « Oui ! Vive la science, vive le génie humain, gloire au travail de cette petite bête pensante […] !

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