AUBE, RIMBAUD

AUBE, A.RIMBAUD

Explication linéaire :

-v1 : phrase importante car elle sert d’éclairage à l’ensemble du poème, elle annonce et résume la suite, « embrassé » polysémie du mot : enlacer, saisir par le regard, saisir par l’esprit, « J’ » renvoie au poète qui parle de ses sentiments personnels avec l’Aube

- l2/3, 3 phrases à l’imparfait = récit descriptif pour placer la situation initiale

- A partir de « J’ai marché », passé composer = entrée en action = comme s’il est le créateur du monde

- Monde végétal, animal et minéral, vivant même s’il n’y a pas d’hommes

-« s’échevela »  = passé simple = action subite = le poète décide de la mise en cascade

- « à travers les sapins » apporte de la lumière, « à la cime argentée » = lumière et verticalité de la situation

-ligne 8 :  « Je reconnu la déesse » = métaphore pour désigner l’aube, reconnu désigne une certaine familiarité entre l’aube et le poète, dans la mythologie grecque Aube est un déesse et Rimbaud connaît bien la mythologie. Il s’appui sur Apollon, dieu de la poésie qui va poursuivre Daphné qui fut transformée en lauriers pour lui échapper. = ligne 12 « Lauriers », apparition de la lumière au centre du poème

- ligne 9 :  « Alors » = adverbe qui déclenche une série d’action, de déplacement, le lecteur découvre le paysage matinal en même temps que le poète, « agitant les bras » = connotation enfantine

-ligne 10/11 : « le coq » = annonce le réveil matinal aux premières lueurs du jour à travers son chant qui chasse l’Aube, « fuyait » et « courrant » illustre la course de l’enfant pour chasser l’Aube, « cloches » , « domes » représentent le monde urbain , « Je la chassais » = le poète agit

-ligne 12 : « En haut de la route » = mouvement ascensionnel, « je l’ai entouré » = étreinte fusionnelle entre l’Aube et R

- « ses voiles » + «grand corp » = personnification de l’Aube

- Le réveil s’accompagne d’une chute avec « tombèrent »

- ligne 15 : elipse qui conduit d’un seul coup à midi, on note 2 chutes : du personnages et du poème, cette phrase marque la situation finale comme un rêve du poète, semblable à un épilogue

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