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ADM 3012 TN2, essai sur la culture et la gestion d'un pays

Dissertation : ADM 3012 TN2, essai sur la culture et la gestion d'un pays. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Mars 2020  •  Dissertation  •  2 716 Mots (11 Pages)  •  1 407 Vues

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ACTIVITÉ NOTÉE 2

ESSAI SUR LA CULTURE ET LA GESTION D’UN PAYS

Dans le cadre du cours : ADM3012 – Gestion de la diversité culturelle

Essai :

La Culture et la gestion du Liban

Auteur :

Tarek Moumneh

Date :

16 févr. 20

[pic 1]

Contents

Introduction        3

Présentation du Liban        3

Les Distances Culturelles de Geert Hofstede        5

Référence cinématographique        7

Conclusion        8

Introduction

        ‘Il y a 76 ans, la France libre finit par céder à Bécharra el-Khoury et Riad Solh et accord au pays du Cèdre son indépendance, célébrée tous les ans depuis cette date’.[1] Le Liban est un pays unique ciblé par des points des vues diversifiées. Dans cet essai, dans un premier lieu, nous rapprocheront la gestion culturelle du Liban en exposant une courte présentation du pays. Dans un deuxième lieu, une présentation des distances culturelles de Geert Hofstede et leurs appartenance dans la culture libanaise. En fin, nous présentons une référence cinématographique suivie par une conclusion.

Présentation du Liban

        Le Liban est un pays de nature géographique extraordinaire. Situe entre les montagnes et la mer Méditerranée, le Liban est entour de plusieurs pays avec des cultures différentes. La Syrie d’un bord et la Palestine de l’autre, le territoire libanais compte pour 10452km2. La population de Liban est estimée à 6825445 personnes en 2020.[2]

Malgré son petit territoire, le Liban compte un nombre important de réfugiés et d’immigrants. À la suite de la guerre de la Syrie, le Liban accueille près de 1.5 million de réfugiés syriens selon l’article de Protection Civile et Operations d’aide Humanitaire Européenne.[3] Les réfugiés Palestiniens compte plus de 270800 et les Soudanais compte pour plus de 4500. Il y a aussi un bon nombre de Siri lankais et Bangladeshis qui sont au Liban pour travailler et ramener l’argents à leurs familles dans leurs pays.    

Néanmoins, les Libanais sont partout dans le monde et sont connues par leur force commercial et entrepreneurial. La diaspora libanaise en 2020 est estimée à près de 15.4 millions, et au moins la moitié sont au Brazil.[4] De plus, il est estimé d’avoir à peu près 7million autres de descendance libanaise. La citoyenneté libanaise est seulement transmise par le père à ses enfants.  

        

        Au Liban, la langue officielle est l’arabe comme mentionner dans l’article 11 de la constitution du Liban.[5] Cependant, le français et l’anglais sont les deux principales langues secondaires.[6] Puisque j’ai vécu la majorité de ma jeunesse dans ce pays, je peux vous confirmer que l’un des deux langues est offert à tous les étudiants si les deux ne sont pas le cas. De plus, la présence de la technologie et la média, aide le peuple à s’améliorer et perfectionner leurs langues. Il y a aussi une présence de peuple arminien qui compte pour près de 4% de la population totale[7].

        

        Comme mentionne Hèla Yousfi « Le pays ne comprend pas moins que dix-huit communautés : douze chrétiennes (les maronites, les grecs orthodoxes, les grecs catholiques, les arméniens orthodoxes, les arméniens catholiques, les syriaques orthodoxes, les syriaques catholiques, les assyriens nestoriens, les chaldéens, les latins les protestants et ls coptes), cinq communauté musulmanes (les sunnites, les chiites, les druzes, les alaouites et les ismaéliens) et la communauté juive.[8] Selon le site web de CIA, il y a 61.1% de musulmans, 33.7% de chrétiens, et 5,2% de Durze[9].

        La politique est un sujet très populaire parmi les libanais. « La République libanaise est régie politiquement par le « pacte national » répartissant les pouvoirs entre les principales confessions. »[10] Le président dois absolument être un chrétien de la partie maronite élu par le parlement. Le premier ministre doit absolument être un musulman de la partie sunnites. De plus, il se trouve un Assemblée nationale ou il se trouve 128 sièges pour les sénateurs qui sont répartie sur les diverses communautés, étant 122 hommes et 6 femmes aujourd’hui.[11] 

        L’éducation est très importante chez le peuple libanais. La culture et la dominance masculine, favorise le travail aux hommes lorsque les femmes au foyer pour s’occuper de la famille. Souvent les libanais atteindre le niveau universitaire, et voyage à l’étranger pour terminer leurs études et trouver du travail. Comme mentionne un des responsables d’une entreprise privée française à la page 8 dans le texte de Hèla, « Mais qui l’a placée celle-là, qui est sa wasiteha[12]? » Il est très difficile de trouver de l’emplois au Liban si tu n’as pas de wasiteha qui sont souvent les sénateurs élus et qui détient le pouvoir politique.

        Aujourd’hui, les manifestations dans les rues du Liban ne cèdent pas. La majorité de la population sont descendues dans les endroits pour réclamer un changement radical du système politique. ‘Tout le monde à la porte, scandent encore aujourd’hui les manifestants, qui accusent la classe politique de corruption sur fond de crise économique sans fin’. « Il y a trois choses à savoir pour mieux comprendre : les racines profondes de la crise, tous unis pour une vie digne et le pays au bord du gouffre économique »[13] explique Marie-Eve Bédard. En résumer, elle mentionne « le pays du cèdre en est à un stade terminal de pourrissement. Résultat d’une mauvaise gestion par le gouvernement, tous les ingrédients étaient rassemblés pour que l’étincelle d’une taxe supplémentaire mette le feu aux poudres. » [14] En générale, les libanais ne voient pas l’argent de leurs impôts et des aides internationales investie dans les promesses de réformes, les infrastructures qui sont en déliquescence : pénurie d’électricité, d’eau potable, mêlée à une crise des déchets dont le pays ne se sort pas complètement. De plus, l’économie du pays est classé troisième la plus endettée avec 126 milliards de dollars autrement dit 150% du PIB. Nasri Messarra, professeur de l’université Saint-Joseph de Beyrouth raconte « Si on connaît le directeur de la banque, si on peut prouver qu’on a un enfant qui étudie à l’étranger, on peut arriver à faire un virement en dollars. Mais sans cela, rien de tout… L’argent est bloqué ».[15]

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