A l'ouest rien de nouveau, Erich Maria Remarque
Commentaire de texte : A l'ouest rien de nouveau, Erich Maria Remarque. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mat10 • 21 Février 2018 • Commentaire de texte • 959 Mots (4 Pages) • 3 775 Vues
Erich Maria Remarque est un écrivain allemand né en 1898 et mort en 1970. Son roman est inspiré de sa propre expérience car il a été soldat durant la première guerre mondiale. Le document que nous allons étudier est un extrait de texte du roman A l’ouest rien de nouveau, paru en 1929. Cet extrait raconte le déroulement de la guerre dans les tranchées par un soldat allemand. Il nous sera expliqué les horreurs qu’ont vécut les soldats Français et Allemand durant cette terrible guerre qui fit des ravages. Dans un premier temps, nous étudierons comment le narrateur découvre que son meurtre est presque un fratricide, puis, dans un second temps, nous analyserons ses sentiments.
Le narrateur se retrouva dans un trou d’obus et un soldat français tomba dans le même trou. Le soldat ennemi se prit trois coups de poignard au corps à corps et agonisa pendant des heures. Mais dans cet endroit à l’étroit, le narrateur regretta son meurtre « Le jeune homme est tenaillé… qui lui paraissent interminables » (l7-9, paratexte), il s’était habitué à sa présence dans ce petit trou d’obus « Le silence me parait bientôt… de nouveau rauque et bruyant » (l1-3). Le narrateur se lamente puis se confie au soldat mort car il ne se sent pas bien « le silence se prolonge…je m’adresse à lui » (l9). De plus, dans cette scène, le narrateur dit qu’ils sont liés tous les deux « Ce mort est lié à ma vie » (l26-27), c’est pour cela qu’il se permet de pénétrer dans l’intimité du mort pour y trouver des informations à propos de son identité « J’ouvre le livret et lis lentement Gérard Duval, typographe » (l30-31). Il utilise le procédé de la répétition pour insister sur la lourdeur de son action« J’ai tué le typographe…typographe, typographe »(l34-35)
Seulement lors de la souffrance du soldat Français, le narrateur prit conscience de l’humanité de cet homme qui est un soldat ennemi « je m’aperçois pour la première fois que tu es un homme comme moi… toujours trop tard » (l10-15). Durant la guerre, le soldat pense à lui mais pas aux ennemis, il les considère comme des animaux et des sauvages mais pas comme des êtres humains. Mais lorsqu’il tue un soldat ennemi, il se rend compte qu’ils souffrent comme lui « l’homme s’effondre…dernières souffrances » (l6-7, paratexte), et s’apitoie sur leur sort « vous êtes de pauvres chiens comme nous… les mêmes souffrances ? » (l16-18). De plus, lorsque le narrateur trouve l’identité du soldat qu’il a tué, il réalise que c’est un humain comme les autres qui a un nom, une famille, ainsi qu’un travail. « J’ouvre le livret et je lis lentement Gérard Duval, typographe » (l30-31).
Le narrateur le considère comme son camarade « Camarade » (l10) car il a réalisé qu’ils sont tous pareils durant la guerre. Lorsque le soldat français était à l’agonie, le narrateur réalisa qu’il était comme lui « Je m’aperçois pour la première fois que tu es un homme comme moi. » (l13), Il dit qu’il pourrait être de sa famille« Pardonne moi camarade…comme Kat et Albert » (l18-19). Le narrateur est prêt à lui donner une partie de sa vie « Prends vingt ans de ma vie…j’en ferai encore » (l19-20).
Le narrateur est désespéré par la mort du soldat français, en effet, le champ lexical du désespoir est très présent dans ce texte. Le narrateur se dit lui-même désespéré et en pleine dépression « Mais la dépressions que je subis » (l25), « ces heures passées avec le mort ont fait de moi un désespéré » (l26) , et se sent coupable pour sa famille « Je ne veux exister que pour lui et sa famille » (l27-28).
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