Ô vous, frères humaines, Albert Cohen, 1972
Cours : Ô vous, frères humaines, Albert Cohen, 1972. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kinzoo • 21 Avril 2017 • Cours • 538 Mots (3 Pages) • 2 121 Vues
Lecture analytique 2 : O vous, frères humains, Albert Cohen, 1972
Biographie :
- Oeuvre majeur : Belle du seigneur ( prix académie française en 1968 )
- Il est né en 1895 et mort en 1981.
- Il avait une forte croyance juive du à son exil forcé de Grèce et à son aventure avec le camelot.
- Il a obtenu la légion d’honneur.
- Grande vie diplomatique et littéraire.
- Il a refusé le poste d’ambassadeur en Israël.
Le thème central de cette oeuvre est l’antisémitisme.
C’est une page autobiographique qui raconte une scène que l’auteur a vécu à l’âge de 10 ans ( 1905 ) et qu’il écrit à l’âge de 67 ans ( 1972 ).
Plan d’étude :
la représentation du camelot vu par l’enfant
les clichés antisémites
la vulgarité du propos et sa violence
L’enfant admire le camelot : « séducteur; charmé; si spirituelle; l’enchanteur; je croyais en lui; je le contemplait avec foi, une foi de petit chien; pour communier; le magicien; son bâton miracle; la merveilleuse communion; avec foi et tendresse ».
Forte connotation religieuse et champs lexical du merveilleux.
Il y a aussi un rapport à la langue, là aussi l’enfant l’admire : « démontrait avec
feu; oh comme il parlait bien; le merveilleux langage français; fier de lui…fier
…fier…; gentil langage français. »
Allitération en fier, antiphrase : figure de l’ironie
Un basculement s’opère autour de la ligne 30, le personnage est vampirisé :
« rictus de jouissance » oxymore; « blond camelot, visage pâle, regard bleu
pale » arien.
Présence d’une gestuelle particulière : « son index tendu »—> dénonciation;
« je revoie son doigt tendu » —> le cohen adulte se rappelle, cela l’a marqué.
On a un discours direct, le juif se reconnait de part son physique qui est révélateur de tares : « je vois ça à ta gueule; toi tu es un youpin ?; il est comme un nuisible »
On a des clichés du juif avare.
On a une métaphore hyperbolique : « sangsue du pauvre monde »
On a une référence aux rites religieux, tournés en dérision.
Il décrit les juifs comme des traitres, sans bonne moralité en référence à Dreyfus.
Il décrit aussi le juif
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