Rapport d'incidence
Dissertation : Rapport d'incidence. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jef Quarrez • 28 Mars 2021 • Dissertation • 618 Mots (3 Pages) • 496 Vues
Ce lundi matin 13 septembre, j’avais cours de pratique à l’atelier Ferrari avec cinq élèves de 3P. Le but de la leçon était la découverte des machines utilisées dans le cadre du cours option mécanique, ainsi que l’importance du respect des consignes de sécurité. Je partageais cet atelier avec mon confrère Marc Dujardin, professeur de peinture en carrosserie, accompagné de 6 élèves de 4P. Tout se déroulait parfaitement jusqu’à l’arrivée de l’élève Thomas Vauchel. Son comportement inadéquat à mon cours a suscité la création de ce rapport.
Lors de l’arrivée des élèves à l’atelier, en prenant les présences, j’ai constaté l’absence de l’élève Thomas Vauchel. Ce n’était pas la première fois que cet incident ce produisait. J’ai commencé le cours en expliquant les différentes machines et plus particulièrement la fraiseuse, ainsi que l’ensemble des consignes de sécurité afférent à la bonne utilisation de tous ces outils mis à disposition par l’école.
Dans un premier temps, vers 9h10, Thomas Vauchel est entré dans l’atelier, sans prononcer un mot, sans s’excuser de son retard. Etant donné que ce retard s’était déjà produit auparavant, et, vu mon précédent avertissement en rapport avec ces faits, je lui ai demandé son journal de classe afin d’y notifier une remarque. Au début, il a directement refusé de me le présenter. Par la suite, je l’ai menacé de lui infliger une retenue et il a décidé finalement de me le donner.
Ensuite, j’ai remarqué qu’il n’avait pris soin de préparer sa tenue réglementaire pour assister au cours de pratique. Je lui ai demandé, d’un ton péremptoire, de se rendre chez Michel Dubois, notre économe, pour obtenir en prêt une tenue correcte. Il s’est immédiatement empressé de s’y rendre, mais n’est revenu que 20 minutes plus tard. J’ai constaté qu’il empestait l’odeur de cigarette et lui ai fait remarquer qu’on ne fumait pendant les périodes de cours. Il a haussé les épaules et le gong de la pause a retenti.
Enfin, après la pause, j’ai commencé à réaliser avec chaque élève un exercice pratique à la fraiseuse, en insistant bien sur le rappel des consignes de sécurité. C’était particulièrement destiné à Thomas Vauchel vu son absence en première heure de cours. Malgré cette attention ciblée, j’ai constaté que cet élève était beaucoup plus intéressé par ce qui se déroulait dans le fond de l’atelier avec les élèves de 4P. J’ai ainsi pu me rendre compte de son manque d’attention ainsi que sa totale désinvolture pour mon cours, celle-ci accentuée par le fait de mettre ses mains en poche et de regarder son téléphone portable sans arrêt. J’ai donc décidé qu’il ne pouvait pas faire l’exercice vu le peu d’intérêt porté à cet ensemble de travail sur la machine et sur la sécurité. Suite à ma décision, Thomas Vauchel s’est emporté d’une manière virulente et s’est écrié « c’est dégueulasse ». De rage, il a lancé son sac scolaire et donner un violent coup de pied sur le socle de la fraiseuse. Cette dernière est tombée et la protection du moteur est, d’une manière conséquente, endommagée suite au choc. Mon collègue, Marc Dujardin, suite aux brouhahas dispersés par cette situation, s’est approché pour me dire « il y a un problème ici ? ». Je lui ai relaté l’incident, dit que je gérais la situation et ai décidé de mettre fin au cours de pratique. La sonnerie allait retentir endéans les deux minutes et j’ai demandé aux élèves de se changer, sauf Thomas Vauchel, dans le but de s’expliquer sur les faits et sur son attitude. Il ne l’a pas entendu de la sorte et a quitté, sans se changer et sans rien dire, sans me demander l’autorisation l’atelier Ferrari.
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