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Marketing espagnol

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Par   •  23 Septembre 2021  •  Cours  •  2 458 Mots (10 Pages)  •  428 Vues

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Question 1 : Ma gestion de ces différentes notions a fortement évolué au cours de l’année, principalement lors du semestre d’hiver. Je suis arrivé à HEC Montréal avec une mauvaise gestion du temps, des émotions, de la motivation et du stress. Cela vient du fait que je n’ai jamais vraiment eu besoin de la développer car j’arrivais à bien réussir à l’école sans me forcer. Ma gestion de ces notions a évolué, durant l’année, grâce à la peur de l’échec. Pour la première fois de ma vie, je vivais une situation comme celle-là. Au premier semestre, mon GPA était de 2,3 et c’est là que j’ai réalisé que je ne pouvais pas continuer de cette manière.

Cette peur de l’échec m’a fortement stressé et je pense que c’est grâce à cela que mon second trimestre s’est bien passé. Ce stress venait de deux des quatre caractéristiques expliquées par Sonia Lupien (2010) avec sa théorie de CINÉ. Effectivement, je sentais mon égo menacé par la possibilité d’échec mais aussi ce sentiment de nouveauté puisque rien de tel ne m’étais déjà arrivé. Beaucoup voient le stress comme quelque chose de mal, mais pour moi, ce stress m’a permis de me motiver et de faire le nécessaire pour m’améliorer. Il m’a permis de plus me concentrer en cours en me servant de ce dernier comme carburant comme c’est expliqué dans le balados « Tirer profit de son stress » (Chartrand & Miglianico, 2020).

Aussi, ce stress m’a permis de me motiver comme je l’ai évoqué ci-haut. Le type de motivation qui m’a poussé est la motivation de l’égo (Ouellette, 2015), je souhaitais faire plaisir à mes parents qui avaient très peur que je les déçoive en ratant l’année la plus ‘’facile’’ d’après eux, mais aussi pour moi-même, je ne voulais pas être le seul de mes amis à ne pas passer et devoir refaire une année passerelle. Il y a un lien très fort entre le stress et la motivation pour moi. Effectivement, je ne suis pas quelqu’un qui est motivé facilement et la meilleure façon de me motiver est avec le stress. La raison principale de pourquoi ma gestion de la motivation n’était pas très développée était due à un manque de stress au lycée et avant cela aussi. Par exemple, lors de mon bac de français, je n’ai que réviser la veille et je m’en suis tiré avec un 15/20 alors qu’il était vu comme le test le plus dur de ma scolarité. Je pense donc que ce sentiment de possibilité d’échec que j’ai vécu cette année était une bonne expérience pour mon futur, je sais désormais que tout n’est pas à portée de main et qu’il faut mettre de l’effort pour atteindre nos objectifs.

Un grand défi que j’ai du réalisé cette année était ma gestion des émotions. En effet, l’intelligence émotionnelle n’a jamais été un de mes points forts, mes amis me surnomment même le Robot car je ne montre jamais les émotions que je ressens et ne sais pas réagir à celles des autres. Cependant, suite au premier semestre, je débordais d’émotions comme la tristesse, la colère et la peur. Je suis donc aller pour la première fois revoir ce qu’on a appris, dans ce cours, par rapport aux besoins nécessaires pour mieux gérer ces émotions. L’article sur l’intelligence émotionnelle (Morin, 2015), m’a beaucoup aidé pour me remettre sur la bonne voie, j’ai vu que l’optimisme, de reprendre confiance en soi et aussi que le repos était de bonnes façons de gérer mes émotions négatives et cela est une autre raison pour ma motivation durant le deuxième semestre, j’aurais pu abandonner face à mes émotions mais j’ai pris en compte ce que je devais faire et ai fait de mon mieux.

Finalement, mon plus gros défi, cette année, était de bien gérer mon temps. Je suis quelqu’un qui a toujours procrastiné dans ma vie et cela à continuer jusqu’en janvier et même après mais pas au même niveau. Ma procrastination vient du fait que je n’ai pas les bonnes priorités en place comme l’explique l’article «La procrastination» de l’Université de Laval (Dubé, s.d.). Par exemple, la veille d’un gros examen à mon lycée, il y avait une fête organisée par un ami et au lieu de prendre le temps de réviser je suis allé à la fête en me disant que ce n’était pas si grave que je ne rate un examen. J’ai plein d’autres exemples de ce type. Une autre raison pourquoi ma gestion du temps est mauvaise est mon manque de concentration dû aux différents chronophages (Capsule : Bien évaluer son temps (HEC Montréal)), je ne pense pas avoir un environnement adéquat pour ma concentration car je révise dans ma chambre et il y a toujours quelque chose qui me semble mieux à faire. Seulement, avec la peur de l’échec, ma motivation m’a poussé à me concentrer durant mes révisions donc je pense qu’un autre élément qui jouait dans ma procrastination était un manque de motivation. Je me suis aussi mis en place quelques stratégies pour faciliter mon apprentissage et ma gestion.

Étant donné mes difficultés à gérer mon temps, j’ai dû faire mettre en place diverses stratégies instrumentales pour répondre aux exigences demandées du B.A.A de HEC. Premièrement, je me suis mis en place un agenda avec tous mes examens et travaux à rendre ainsi que les révisions que je devais faire comme on m’a dit de le faire durant les séances de co-coaching. Comme je suis quelqu’un qui procrastine, je me suis aussi placé des punitions si je ne faisais pas le travail, par exemple, « si je ne révise pas cela durant cette journée, je ne pourrai pas sortir voir mes amis ». Pour faire le calendrier, je me suis servi de la matrice d’Eisenhower (1953) pour placer ce que je croyais urgent et important en premiers, urgent par la suite, etc. Une autre stratégie que je me suis mis en place est de me faire interroger, avant mon cours, par mon frère sur les capsules et exercices du cours pour me motiver à être prêt pour la séance. Finalement, j’étais souvent fatigué à mon lycée car je me couchais tard pour différentes raisons, alors pour être en forme et concentré en cours, j’ai décidé de prendre un rythme de vie normal, donc de ne pas me coucher plus tard que minuit et de me réveiller à 8:00, je me suis donc mis en place une stratégie palliative pour mieux gérer mon stress et mes émotions. Pour m’adapter aux problèmes que je vivais, j’ai donc du mettre des efforts, m’ouvrir au changement, bâtir une confiance en moi et devenir plus flexible.

Ces stratégies m’ont permis de mieux gérer mon temps en premier lieu mais en même temps, elles ont impacté ma gestion du stress, de la motivation et des émotions car j’étais en forme, organiser et prêt à apprendre. Ma gestion de ces quatre notions a énormément évolué au cours de l’année et je pense qu’elles sont liées les unes aux autres suite à ma propre expérience car seulement en gérant mon temps, j’ai réussi à gérer les trois autres éléments en même temps.

Question 2 : Ma transition à HEC Montréal fut compliquée et simple en même temps. Elle a été plus long que prévue à cause de certaines complications. Je vais expliquer ce que je veux dire par cela grâce au modèle des 4S de Schlossberg (1981).

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