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Comment l’empire romain se transforme-t-il d’Auguste à Constantin ?

Rapport de stage : Comment l’empire romain se transforme-t-il d’Auguste à Constantin ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Octobre 2022  •  Rapport de stage  •  1 108 Mots (5 Pages)  •  585 Vues

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III. L’empire romain, une mosaïque culturelle et religieuse

Comment l’empire romain se transforme-t-il d’Auguste à Constantin ?

1) Immensité et diversité de l’empire

a) La cohésion d’un vaste territoire. Carte 1 p. 54

A partir d’Auguste, les empereurs se succèdent à la tête d’un immense territoire, qui borde toute la Méditerranée et s’étend même, par la suite, à l’Angleterre. Cet espace qui comprend des milliers de cités est organisé en provinces et parcouru par un réseau de voies romaines. En 212, l’unité de cet ensemble est encore renforcée par une décision de l’empereur Caracalla qui donne le statut de citoyen à tous les habitants de l’empire, à l’exception des esclaves. La diffusion du droit et du mode de vie romain contribue à sa romanisation.

b) La divergence entre Orient et Occident.

Au IIIe siècle, des crises et des invasions révèlent la difficulté de gérer un aussi vaste ensemble. Rome, trop loin des frontières, est délaissée au profit de nouvelles capitales, à l’image de Constantinople, fondée par l’empereur Constantin en 324, à l’emplacement de l’ancienne cité grecque de Byzance.

Cela illustre aussi la divergence entre la partie occidentale de l’empire, où l’on utilise surtout le latin, et sa partie orientale, de langue grecque. A la mort de l’empereur Théodose (395), ces deux moitiés de l’empire sont définitivement partagées entre ses deux fils.

2) Des brassages culturels et religieux

a) Une romanisation des provinces.  

La culture est un puissant vecteur d’intégration des provinces dans l’Empire. La diffusion des grandes œuvres littéraires latines en témoigne, tout comme le modèle architectural de Rome, copié dans toutes les cités de l’Empire, avec un plan orthogonal organisé autour du cardo (axe N-S) et du decumanus (axe E-O) et les bâtiments caractéristiques des villes romaines. C’est ainsi le mode de vie romain qui se diffuse : bains, théâtres, jeux du cirque, etc.

b) Un brassage religieux.

Le culte impérial, qui honore les empereurs tels des dieux après leur mort, revêt une dimension politique. Il est le ciment de l’empire et témoigne de la loyauté des provinces, qui doivent organiser ce culte auquel tous les habitants sont tenus de participer (doc. 1 p. 62). Mais les Romains ne cherchent pas à imposer leurs croyances et divinités. Les cultes locaux restent présents. Des sanctuaires pourtant édifiés sur le modèle gréco-romain sont consacrés aux dieux indigènes (souvent assimilés aux dieux romains, doc. 3 p. 67) dans toutes les provinces. Dans les villes d’Italie comme Rome et Pompéi, on trouve des temples dédiés à la déesse égyptienne Isis ou au dieu Mithra, originaire de Perse.  

[pic 1]

3) Un empire chrétien

Point de passage : Constantin, empereur d’un empire qui se christianise et se réorganise territorialement

Constantin, le premier empereur chrétien, p. 64-65

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Mission 2

Eusèbe de Césarée nous présente la conversion de Constantin comme un acte religieux et miraculeux : à la veille de la bataille, Constantin se tourne vers le Dieu des chrétiens et lui demande la victoire. Dieu lui répond : le signe de la croix apparaît à Constantin dans une vision, accompagné de l’inscription « Vaincs par ceci » (ou selon d’autres traductions, « sous cette enseigne, tu vaincras »). Puis dans son sommeil, il a un songe : le Christ lui demande de reproduire la croix. Ce que fit Constantin à son réveil en donnant l’ordre de reproduire la croix en or et pierres précieuse (doc. 2).

La victoire du Pont Milvius joue incontestablement en faveur de Constantin. Elle débouche sur sa reconnaissance à Rome comme empereur. Dès lors il entame une politique en faveur des chrétiens. L’édit de Milan reconnaît la liberté du culte chrétien (doc. 3). Cesse alors toutes persécutions à leur égard (doc. 4). Il favorise également le culte chrétien en favorisant la rétrocession de leurs biens (doc. 3) mais aussi, comme c’est le cas à Constantinople, en initiant l’édification de nombreux lieux de culte (basiliques, églises, nécropoles: doc. 1)). La basilique Sainte-Sophie illustre bien cette politique favorable au christianisme. Constantin est un empereur bâtisseur de lieux de culte chrétien (doc.1). Une telle politique permet au christianisme de s’implanter durablement au sein du territoire et des paysages de l’Empire romain. Elle permet aussi de faciliter la création d’une Église pour gérer le culte et ses lieux. Ces derniers confèrent aussi une vraie puissance au christianisme.

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