Cas d'économie.

Cas 3 Economie

1        Les biens publics ne sont ni excluables ni rivaux, c’est-à-dire que l’utilisation de ce bien n’interfère pas dans la possibilité d’utiliser ce même bien par un autre individu. Par exemple l’éclairage public est un bien public car la lumière émise par celle-ci peut être utilisée par plusieurs personnes en même temps et de la même façon sans que l’utilisation de l’un n’interfère dans l’utilisation des autres. L’utilisation de l’électricité dans le privé suis un procédé semblable, en effet différentes centrales, panneaux solaires, barrages, éoliennes, etc… produisent assez d’électricité pour fournir chaque individu en quantité suffisante pourvu qu’ils en aient les moyens.

3        Les principales externalités négatives liées au marché de l’électricité concernent la production d’électricité par le nucléaire. En effet, 78% de l’électricité en France est produite grâce au nucléaire, ce type de production est assez problématique puisqu’il présente de nombreux risques tant pour l’environnement que pour la santé de ceux qui y sont exposés. Plusieurs mesures sont mises en place pour diminuer voire éradiquer totalement l’utilisation du nucléaire pour la production d’électricité. Malgré une sécurité renforcée, le risque des accidents au sein d’une centrale nucléaire reste élevé cela peut être une erreur d’un employé, une catastrophe naturelle, un attentat, etc… De plus, l’obsolescence du matériel, l’ancienneté de la centrale accentue ce risque d’autant plus. Les rejets radioactifs émis par ces centrales présente un vrai problème pour l’environnement puisqu’ils empoisonnent continuellement l’environnement, chaque année des milliers de tonnes de déchets hautement radioactifs sortent des réacteurs, cette radioactivité est très dangereuse pour ceux qui y sont exposé et les déchets toxiques peuvent être absorbé par des animaux qui peuvent être contaminé en buvant dans une rivière qui a été empoisonnée par exemple. De plus, l’utilisation des énergies nucléaires coûte extrêmement cher, la gestion des déchets nucléaires, l’extraction de l’uranium, les accidents nucléaires, les investissements et la recherche entre autres. Il est évident que le nucléaire n’est pas bon marché. Sortir rapidement du nucléaire contribuerait déjà à réduire ces coûts souvent masqués mais colossaux, dont le total dépasse déjà le millier de milliards d’euros. Pour sortir du nucléaire, il faut d’abord mettre un frein aux gaspillages d’énergie. Grâce aux seules économies d’énergie, 23 réacteurs nucléaires pourraient être arrêtés sur 10 ans. Beaucoup de procédé nécessitent une quantité d’électricité abusive comme l’éclairage public qui est un gisement important d’économies d’énergie, l’ajustement de l’éclairage aux besoins grâce à l’implantation de régulateurs, feraient économiser 70 % des consommations liées à l’éclairage en 10 ans. 
Le chauffage électrique est le moyen de chauffage le plus coûteux et celui qui gaspille le plus d’énergie. C’est pourquoi le chauffage électrique est à prohiber dans les nouvelles constructions et les rénovations. Le protocole de Kyoto est un accord international visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, en effet les pays ont des quotas d’émissions de gaz à effet de serre à respecter, qu’ils peuvent par la suite s’échanger entre eux contre des contreparties monétaires. Ce protocole permet de diminuer les émissions de gaz à effets de serre notamment dans les pays les plus pollueurs, et favorise même le développement durable en permettant aux petit pays de vendre les quotas non utilisés.

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