TP – Origine de la diversité des poissons zèbres
Chronologie : TP – Origine de la diversité des poissons zèbres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gena1712 • 17 Février 2020 • Chronologie • 351 Mots (2 Pages) • 1 580 Vues
TP – Origine de la diversité des poissons zèbres
Observations :
- On constate qu’il existe 2 phénotypes de poissons zèbre, lorsqu’on les observe à l’œil nu : le phénotype A caractérisé par la présence de rayures noires tout le long du corps, et le phénotype B avec des poissons de couleur plus rose et des rayures plutôt violettes.
- L’observation au microscope électronique des cellules pigmentaires de ces poissons nous apprend que ces cellules possèdent des organites spécifiques, les mélanosomes, remplis de mélanine. La mélanine est un pigment noir fabriqué grâce à l’expression de plusieurs gènes.
On constate que les poissons de phénotype A possèdent des cellules pigmentaires dont les mélanosomes sont remplis de mélanine d’où leurs rayures noires. Ce n’est pas le cas des poissons à phénotype B.
Hypothèse explicative :
Les 2 types de poissons ne possèdent pas les mêmes allèles pour les gènes permettant la synthèse (fabrication) de mélanine.
Conséquence vérifiable :
Si notre hypothèse est juste, les allèles de ces gènes présentent au moins un nucléotide de différent.
On teste notre hypothèse :
On compare la séquence des nucléotides des allèles d’un gène intervenant dans la synthèse de la mélanine pour les 2 types de poissons, en utilisant le logiciel Anagène.
Résultats :
Les 2 allèles présentent 12 nucléotides différents. Par exemple :
- En position 78, le nucléotide à Thymine est remplacé par un nucléotide à Cytosine sur l’allèle du gène de la mélanine chez le poisson de phénotype B
- En position 201, le nucléotide à Cytosine est remplacé par un nucléotide à Thymine sur l’allèle du gène de la mélanine chez le poisson de phénotype B
Interprétation - conclusion :
Les allèles du gène étudié, intervenant dans la synthèse de la mélanine, sont différents chez les 2 types de poissons. Ces différences au niveau du gène (et donc de l’ADN) sont appelées des mutations. La diversité des phénotypes des poissons est bien la conséquence de la diversité de leur information génétique (même gène mais allèles différents pour ce gène). Notre hypothèse est vérifiée.
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