Origine de la culture
Cours : Origine de la culture. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar RPOIEFV • 9 Mars 2016 • Cours • 558 Mots (3 Pages) • 724 Vues
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considérée comme le synonyme de civilisation, l'expérience humaine telle qu'elle s'est accumulée et transmise socialement à travers les générations successives. Au pluriel, elle apparaît comme l'ensemble de différences significatives entre groupes humains. - La culture se présente dès l'Antiquité romaine sous un double visage : elle est culture de la terre (agriculture) et culture de l'esprit (éducation). Elle est donc un acte de transformation, un travail. Par la suite, elle comprend aussi le résultat de ce travail : d'abord, au XVIe siècle, les oeuvres littéraires (les « humanités ») puis, vers le XIXè siècle, l'ensemble du savoir et des modes de pensée et de vie d'une société. Le terme de « culture » est employé aujourd'hui en deux sens distincts (même s'ils sont souvent confondus par l'usage) : il désigne d'abord les oeuvres de l'esprit, un certain savoir susceptible d'orienter l'action (on parle d'un homme « cultivé ») puis, par extension, la civilisation. Or ce terme possède un caractère nettement appréciatif, ayant désigné d'abord les modes d'organisation sociale supposés les plus élaborés et les plus raffinés. Il désigne maintenant - De la même manière, le terme « libératrice » peut s'entendre de différentes manières. Nous en dégagerons deux principales : c'est d'abor et avant tout être facteur d'émancipation, mais c'est aussi, et du même coup, être salutaire, salvateur. Notons que ces deux conceptions du terme « libératrice » semblent difficilement pouvoir aller l'une sans l'autre, elle semble unit dans un cercle dialectique qui fait que toute émancipation est salvatrice, et que tout salut est émancipation. - Or, ce qu'on nous demande de penser ici c'est avant tout l'essence de la culture dans ce qu'elle peut produire comme conséquences relativement à l'homme, et plus précisément à l'humanité inhérente en l'homme. - Se demander si la culture peut-être libératrice c'est a fortiori s'interroger sur sa nécessité. Car si elle crée les conditions d'une émancipation salutaire, on peut alors être amené à se demander si la culture ne doit pas être elle-même l'objet d'une culture, qui serait alors un devoir. - En réalité, ce qu'il faut cerner ici c'est s'il est suffisant de définir la culture comme libératrice. L'interrogation peut donc prendre plusieurs voies qui sont elles-mêmes complémentaires : il s'agira d'abord de s'interroger sur le fait de savoir s'il est légitime de définir l'essence de la culture comme libératrice - et ce dans sa double signification - et il s'agira ensuite de s'interroger sur le fait de savoir si cette définition est une condition non seulement nécessaire mais encore suffisante voire exclusive pour cerner véritablement l'essence même de la culture. Problématique Est-il légitime d'affirmer que la culture peut-être l'origine d'une libération de l'homme et en quel sens doit-on entendre cette émancipation ? Une telle définition de la culture rend-elle compte de son essence propre ou bien fait-elle
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