Allégorie de la justice

Séance 1

La première image montre une allégorie de la justice.

On observe une personne qui tient une balance devant-elle ; elle incline une épée vers le sol ; elle porte un bandeau sur ses yeux ; sa jambe droite est dénudée ; elle semble avancée d'un air assuré.

La balance montre l'équité et l'importance de la gravité d'un crime ou d'un délit.

L'épée montre la force et l'autorité de la justice.

Le bandeau montre l'impartialité et la clémence de la justice.

La jambe dénudée montre la magnanimité de la justice.

Elle est non statique et a la carrure d'une déesse Antique : Thémis, lois divine.

Thomas MOONEY (1882-1942) est un syndicaliste américain et militant de gauche qui fut reconnu d'un crime qu'il n'avait pas commis. Il fait 22 ans de prison, mais est gracié par le gouverneur CULBERT OLSON en 1939.

Allégorie de la justice avec épée et bandeau. Pas de balance, ni de magnanimité. Elle semble affligée. Sa posture est statique. Elle porte un dossier inutile. Impression de Malaise.

Dégradation de l'image de la justice. Le cadre est réaliste. C'est une caricature qui montre la justice démystifiée.

Ces deux images relatent de l'argumentation indirecte.

Séance 2

Michel Foucault (1926-1984) est un philosophe français. Son travail traite particulièrement sur le genre humain et les rapports pouvoir et savoir.

Avec un texte explicatif et argumentatif, il défend son opinion et propose de dessiner les étapes de l'évolution  de la justice.

Son texte est un essai.

Selon Foucault, la justice à évolué car le jugement se base sur la vérité des faits et se caractérise par une plus grande complexité.

Utilisation de l'imparfait et du présent. Utilisation de conjonction de coordination-(Or).

Y a t-il eu un crime? Quelle est sa nature?

Qui en est l'auteur? Pourquoi l'avoir commis?

Qu'elle sanction prévue par la loi? Quelle sanction sera la plus approprié?

Ce texte vise à convaincre, l'auteur s'implique et utilise un raisonnement logique.

Michel de Montaigne (1533-1592) est le créateur de l'essai.

- L'essai est subjectif et désigne un opinion propre.

Séance 3

Albert Camus (1913-1960) est un écrivain, philosophe et romancier. Il s'engage auprès des mouvements d'émancipation des années 1930. Il écrit (L'étranger,  1942)-Roman, (Le mythe de Sisyphe, 1942)-Essai.  Pendant la guerre il est résistant, et après 1945 il se lie avec Jean Paul Sartre avec qui il écrira (Les justes, 1949). Ainsi il commence à rédiger des écrits philosophique parlant de la condition humaine. Opposé au totalitarisme et partisan de la liberté, il obtient le prix Nobel de la littérature en 1956 pour l'ensemble de ses œuvres.

        La Peste (1947)

En quoi cet extrait constitue-t-il une critique de la justice ?

Arguments :

Récit à la première personne/ discours narratif avec temps imparfait de description- (paraissait, l3). Indices temporels/ (brusquement, l9)- indique une prise de conscience de la part de TARROU. Hyperbole/ ( instinct formidable, L13/ aveuglement entêté, L14). Violence de l'institution judiciaire, qui amène TARROU à s'engager contre toute forme d'oppression.

Registre pathétique avec champ lexical de la vulnérabilité-(pauvre, L13/ effrayé, L14), Pléonasme-( Ce malheureux, L22), Comparaison + Métaphore-( Sa bouche grouillait de phrases immenses comme des serpents, L16-17). Transformé par se robe rouge- allusion au sang, donne un portrait négatif. L'accusé se transforme en victime de la justice avec le modalisateur- ( Je crois) Double négation avec ( Ni bonhomme, ni affectueux). Utilisation de termes juridiques avec un lexique froid et réducteur- (Inculpé)/ (des phrases immenses). Arguments persuasif chez TARROU, ( Rapport à un être humain, Cravate mal ajustée, se rongeait les ongles). Suscite la pitié du lecteur avec des exagérations, anaphore  -( si)  

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