Une allégorie du théâtre

1. Une allégorie du théâtre

        A.Tradition théâtrale revendiquée

-   Comment dans sa préface Corneille qualifie-t-il sa pièce? Comment justifie-t-il sa caractérisation?

Corneille qualifie, dans sa préface, sa pièce d’«étrange monstre».Cette caractérisation «d’étrange monstre» est du au fait que chaque Acte possède une particularité différente (comédie imparfaite et tragédie) et le tout, mélangé ensemble crée une comédie. L’étrangeté est d’autant plus importante du à la nouveauté de sa création qu’il qualifie lui même de «bijarre et extravagante». Sa création est un «monstre» d’après lui car l’état de la pièce est -t-elle qu’elle en est méconnaissable.Les nombreuses fautes présentes dans le texte, du à lui et  à l’imprimeur, renforce la monstruosité de la pièce.

-   Qualifiant sa comédie d’«imparfaite», Corneille dessine les différentes variations comiques: farce, comédie d’intrigue ou comédie de mœurs. A partir de la relecture des scènes suivantes, définir chaque genre. Rechercher un autre exemple de scène pour chaque variation

        - Farce – Acte III 7/ vs /9:

        - Comédie d’intrigue – Acte II 6/7

        - Comédie de mœurs – Acte III 1

Différentes variations de la comédie sont observable durant l’œuvre. Tout d’abord, le comique de Farce, présent dans l’Acte III scène 7, nous est montré dans le monologue du personnage de Matamore, homme censé être courageux, vaillant et fort au combat. Grâce aux champs lexical de la peur «tout le corps me frissonne» (l.2), «fuyons»(l.3), «j’ai le corps glacé» (l.15), Matamore démontre son incapacité au combat. De plus, la phrase «profaner mon bras contre cette canaille» (l.10) montre que Matamore est un personnage de parole car son bras, est censé être dédié au combat. Cela nous permet donc de savoir que Matamore est  un personnage dédié à la farce car toutes les choses qu’il dit ne sont pas appliquer dans ces situation. + autre scène

Ensuite, la comédie d’intrigue est observé à l’acte II de la scène 6 jusqu’à la scène 7. C’est deux scènes sont remplis de rebondissement. Durant la discussion entre Adraste et Clindor, celui-ci rassure en répondant au crainte d’Adraste que Isabelle ne s’intéresse qu’a lui. En revanche dans la scène suivante, Lise dévoile à Adraste, qu’Isabelle aime Clindor et non lui. Ce rebondissement entraînera par la suite, toute une série de problème. A la dernière scène, la comédie d’intrigue peut être observé. Pridamant, sous le choc de la mort de son fils apprend en réalité que celui-ci joué une pièce de théâtre.

Enfin, la comédie de mœurs est la dénonciation d’un travers ou d’une classe sociable à une époque. Ici, durant l’acte III scène 1, peut être dénoncé, le mariage par intérêt et non par amour, choisi par le père et non par la fille. Durant la scène, Isabelle s’oppose au mariage avec Adraste ce qui contrarie Géronte et qui ne change toujours pas d’avis. La confrontation  entre le père et la fille nous montre bien, une société qui met les intérêts au dépend des sentiments+ autre scène

        B.Tradition théâtrale affichée

-   Corneille multiplie les situations pour donner à voir de nombreuses scènes traditionnelles de la comédie du XVII°s. Retrouver ces situations et indiquer leurs caractéristiques.

- Scène de séduction – Duo amoureux – Déclaration repoussée – Affrontement père-enfant – Flatterie valet – Serviteur adjudant – Monologue de lamentation

Scène de séduction:Acte II S5 →

duo amoureux: ACTE III S8

déclaration repoussée:ACTE II S3 →  La scène 3 de l’Acte II nous montre une déclaration repoussée. Adraste, déclare sa flamme pour Isabelle mais celle-ci le repousse

Affrontement père enfant:ACTE III S1 →  L’affrontement entre un père et son enfant est visible à l’Acte III de la scène 1. Géronte et isabelle s’affronte sur le sujet du mariage

Flatterie valet:ACTE II S2 →

serviteur adjuvant:ACTE III S6 → Dans la scène 3 de l’acte 6, nous pouvons remarquer

Monologue de lamentation:ACTE III S3 →  Durant ce monologue de lamentation, présent à l’Acte III de la scène 2, Géronte, père d’Isabelle se plaint sur le refus de celle-ci de se voir marier à Adraste.

-  Quel thermes de l’examen de 1660 permettent de revenir sur cette éclatante parade?

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2- Des personnages traditionnels éminemment «théâtraux»

         A. Matamore, figure théâtrale

Prouver que Matamore n’est animé que par le Verbe.

- en listant les scènes dans lesquelles il apparaît – en identifiant les figures de style dont il abuse

Durant la pièce de théâtre le personnage de Matamore apparaît dans les scènes 2 et 4 de l’Acte II, ainsi que dans l’acte III durant les scènes 3, 4, 7, 8, 9, 10, 11 et enfin dans l’Acte IV, scène 4. Au fur et à mesure de ces apparitions, certains propos reviennent régulièrement lors de ses prises de parole comme son bras qu’il considère comme une véritable arme de guerre « tu crois donc que ce bras ne soit pas assez fort!»(acte II, scène 2).Le champs lexical du pouvoir et de la destruction ainsi que les hyperboles sont très répétés comme par exemples «je te donne le choix de trois ou quatre mort» ou même l’hyperbole « je vais d’un coup de poing te briser comme verre» (acte III, scène 9)

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