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Traduction Faits, prévisions et fausses conclusions.

Cours : Traduction Faits, prévisions et fausses conclusions.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Août 2018  •  Cours  •  694 Mots (3 Pages)  •  530 Vues

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En Grande-Bretagne, la décision du gouvernement en 1992 de se fixer un objectif d'inflation était grandement soutenue. Désormais, le governement semble sur le point de rater cet objectif. Sur les 48 prévisionnistes mandatés/ suivis par la Banque d'Angleterre en Août, seulement 5 s'attendaient à ce que l'inflation britannique s'inscrive dans la fourchette/ en dessous de 2,5 % d'ici la fin de l'année prochaine. Mais au lieu de pousser le gouvernement à augmenter les taux d'intérêts, la plupart des économistes de la City recommandent de ne pas les modifier, voire de les réduire. Une histoire similaire se déroule aux Etats-Unis. Un groupe de prévisionnistes interrogés par The Economist tous les mois, s'attend à ce que le taux d'inflation des Etats-Unis passe de 2,6 % à 3,4 % l'année prochaine, avec une croissance économique augmentant de façon raisonnable de 2,4 % en 1996. Cependant, beaucoup d'économistes américains demandent de façon pressante encore une autre réduction du taux d'intérêts. Même la Bundesbank qui phobique de l'inflation allemande a réduit ses taux récemment, malgré le fait que l'inflation soit au-dessus de l'objectif à moyen terme de 2 % de la Buba.

Faits, prévisions et fausses conclusions.

Pourquoi cette retraite de l'orthodoxie ? Ces derniers mois, l'idée séduisante selon laquelle l'inflation a enfin été vaincue/ éliminée, se répand dans de nombreux pays riches. Ceux qui ont cette vision sont renforcés par un fait, quelques théories et une forte tentation. Le fait est que le taux d'inflation moyen dans les sept grandes économies industrialisées est désormais de seulement 2,5 %, ce qui est proche de son plus faible taux depuis 30 ans et beaucoup plus faible que quiconque ne l'avait prédit.  Les théories vont de la presque plausible notion selon laquelle un peu d'inflation dans certaines circonstances peut être un facteur économique utile, jusqu'à l'idée la plus farfelue selon laquelle les changements structurels dans l'économie mondiale ont empêché les prx d'augmenter à nouveau. La tentation est le désir perpétuel des gouvernements de favoriser la croissance en étant plus souple concernant leur garde monétaire.

Cette tentation est devenue encore plus forte maintenant que la croissance dans la plupart des pays industriels a ralenti brusquement, en réduisant les risques de surchauffe des économies. Le Japon souffre d'une déflation complète, alors que de nombreux économistes aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Europe continental appellent les responsables des politiques économiques mondiales à réduire les taux d'intérêts pour stimuler les reprises qui faiblissent. Dans cet atmosphère, toute personne qui continue de tirer la sonnette d'alarme concernant l'inflation est accusé de remuer la bataille de la veille. Mais après plus ample inspection/ vérification, les déclarations selon lesquelles l'inflation a disparu, que la reprise est vacillante et que les taux d'intérêts devraient par conséquent être réduit pour parer la récession, sont loin d'être convaincantes/persuasives.

Une grande partie du rendement croissant aux Etats-Unis et en Europe est du au destockage effectué par les entreprises. Avec la demande des consommateurs et l'investissement d'entreprise qui augmentent bien, il est fort possible que la croissance va rebondir dès que les entreprises auront réduit leurs stocks au niveau désiré.

Les arguments concernant la résistance de la croissance sont familier/connu. La nouveauté est le secours/ l'aide que les colombes de l'inflation tirent désormais des nouveaux argument au sein des politiques économiques. Un avis, communément/ généralement débité sur le circuit de la conférence, est que le changements structurels dans l'économie mondiale abolissent le lien antique entre la croissance et l'inflation. Ceux qui partagent cette opinion disent que le microprocesseur omniprésent stimule la productivité si fortement que les économies émergentes n'ont plus besoin de se heurter aux contraintes de la production, et que les entreprises et les syndicats ne peuvent plus augmenter les prix et les salaires en raison de la crainte de certaines autres entreprises et main d’œuvre, nationales ou étrangères, qui leur volent rapidement leur marché ou leur travail.

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