UE 6-7 Biomécanique

UE 6-7 BiomécaniqueMr Eric Gillard

Analyse de marche

C’est savoir comment le patient fonctionne.

Plan :

• Remarque
• Analyse de marche/mouvement.
• Approche normative et fonctionnelle.
• Approche intégrée

L’analyse de marche comporte des critères :

• Temporels 
• De fonctions 
• De pression
• D’orientation des segments
• Mouvements parasites

Nb : plateforme de pression = balance. Tient compte uniquement des pressions verticales.

Plateforme de force : donne en plus les contraintes latérales.

1. Analyse de marche, critères

1. Critères temporels

On envisage ça principalement avec une plateforme de pression, car l’œil n’est pas assez précis.

Sans plateforme on peut envisager 2 choses :

• écouter le bruit de la marche du patient. Voir si y a une symétrie dans le rythme.
• A vitesse normal, une marche classique le levé du talon d’un côté correspond au dépôt du talon de l’autre côté.

Pas = moment entre lequel le talon touche le sol jusqu’au moment où l’hallux quitte le sol.

3 phases lors de la phase portante :

• Amortissement
• Appui
• Propulsion

Est-ce que les deux pieds ont la même temporalité ? Si non : boiterie.

Pour faire une analyse temporelle il faut un appareil capable de le faire avec précision : plateforme avec rafraichissement des capteurs (Hz).

1. Critères de fonctions

1. fonctions :

Pour une voiture : amortissement se fait avec les amortisseurs, et l’absorption de choc se fait avec les pneus

Différence entre amortissement et absorption de choc 

• Amortissement :

C’est un mouvement de pronation de 4 à 5 degré (= amplitude) qui doit se faire autour de l’articulation sous talienne qui va se faire autour de la position neutre du patient.

Concavités inversés des articulations.

Un mauvais amorti entraine une remontée des choses qui se passent en dessous.

Signe de Makinion.

• Absorption d‘onde de choc : pour l’Homme il se fait par le panicule adipeux qui se trouve en dessous le talon. Lorsque qu’une personne est confrontée à des chocs au niveau des talons de façon régulière et sur sol dur (Marathonien).

Matériau qui entraine une diminution de la proprioception, conseillé pour des sols durs.

Pour les chaussures de sport : la chaussure fait de l’absorption de choc et pas de l’amorti. On l’utilise quand le patient a besoin n’en a pas assez. Par exemple, le capiton plantaire diminué. Mais quand le panicule adipeux va bien on pourrait l’aider quand la demande est augmentée surtout pour courir sur le dur. Mais diminuer la proprioception pour le trail, les chemins, le sable... ce n’est pas utile.

Il existe des matériaux absorber de choc : que sur du dur et longue distance. Mais pas trail !!!

Pb d’amortissement : différence entre un talon de bonne qualité et un talon de mauvaise qualité. D’après des études

Un patient avec une hernie discale avec un manque d’amortissement on fait le soulager en lui rajoutant de l’amorti

• Adaptateur mobile :

Le pied va s’adapter à ce qu’il a en dessous de lui. Il va s’organiser pour épouser le sol correctement.

Période où l’avant-pied arrive au sol. Le pied est adaptateur et mobile. A ce moment il est autour de la position neutre sous-talienne.

Il faut que la position entre l’avant pied et l’arrière pied.

La mobilité du premier rayon est importante. S’il manque de la flexion dorsale ou plantaire, ou varus, valgus ne permettra pas une bonne mobilité au sol

A la fin de la fonction adaptateur mobilise on doit trouver la position neutre enclenché.

• Levier rigide :

Il va y avoir un jeu très net des interosseux. Ils servent à solidariser les métatarsiens. Cela avec la position neutre et l’enclenchement vont donner un pied rigide pour propulser tout ça.

Le pied n’est plus mobile et sert de levier. La charge du poids du corps doit être propulsée vers l’avant. Moins d’intérêt ou d’utilité sur un sol plat. Intérêt des muscles interosseux qui rigidifient le pied pour le propulser correctement.

Le chaussage bloque la fonction de levier rigide du pied contrairement aux chaussures minimalistes (Nike free) qui renforcent les interosseux en diminuant les contraintes mécaniques

Plan de propulsion : défini par 3 points : Insertion du triceps sural sur le calcanéus, 2ème tête métatarsienne, milieu des condyles.

Le plan doit être divergent de 15° de l’axe de progression et doit être vertical.

Débord latéral du genou lors de la marche : le genou est supposé passer au-dessus de la cheville.

1. Critère de pression

Gait line : c’est le tracé de tous les points d’équilibre. Ils sont pris à chaque fois avec des intervalles de temps identique mais la vitesse est différente.

En fonction du nombre Hrt (150-200 c’est déjà bien pour analyser la marche)

Plus les points sont éloignés plus la vitesse est importante.

Quand la Gait line a une poussé qui n’est pas sur la pression du pied il faut comprendre la force extérieures qui s’exercent sur le pied. Cela peut être à cause genu valgum par exemple.

Grace à la gait line on peut savoir à quel endroit est le maximum de la limite du placement de l’élément

Le volume de l’élément va rallonger ou raccourcir le temps d’appui à un endroit précis.

...