L’intégration européenne correspond-elle à un effacement des nations ?

L’intégration européenne correspond-elle à un effacement des nations ?

                Tout d’abord j’ai choisi ce sujet car je voudrais travailler à l’international, il faut donc que je connaisse les modalités des échanges entre les pays.
        Le 29 mars 2022, la Russie est entrée en guerre contre l’Ukraine. En réponse, différents pays ont mis en place des sanctions économiques. L’Union Européenne également mais en tant que bloc. Ainsi, les nations européennes sont de plus en plus confondues. En quoi l’intégration de ses membres dans l’union européenne est-elle partielle? Nous étudierons tout d’abord l’effacement économique des nations pour nous concentrer ensuite sur leurs confrontations culturelles.

L’intégration européenne est un processus d’intégration monétaire et d’unification des marchés et des politiques.
        Elle a débuté le 25 mars 1957, avec le traité de Rome qui donne naissance à la CEE : Communauté Economique Européenne. Elle a été mise en place pour mener une intégration économique, dont le marché commun c’est-à-dire qu’elle a formé une zone de libre-échange permettant la libre circulation de biens et de services avec un maintien des droits de douane uniquement vis-à-vis des pays extérieurs à la zone. Le 7 février 1992, le traité de Maastricht est signé, instaurant une Union économique et monétaire entre les 12 États membres de la CEE. C’est un marché unique : marché commun, avec une harmonisation des réglementations et une coordination de diverses politiques. Il permet la libre circulation des biens et des services ainsi que des facteurs de production. Enfin, en 1999, la zone euro a été créée.

                Cette intégration a amené à la création de politiques communes, comme les politiques monétaire et de concurrence, ainsi qu’à des objectif commun, comme le PSC.                Ce Pacte de Stabilité et de Croissance exige un déficit public et une dette publique inférieurs, respectivement à 3% et 60% du PIB. Durant la pandémie, ce pacte a été suspendu pour pouvoir continuer à soutenir l’économie. De plus, la politique monétaire, menée par la BCE, a été mise en place. Elle régule la quantité de monnaie en circulation pour assurer une stabilité des prix et la régulation des évolutions du PIB et du chômage. Elle s’exerce sur tous les pays de l’Union européenne et peut parfois être en contradiction avec la politique budgétaire, ayant les mêmes objectifs et menée par les Etats, ce qui peut être un frein pour la croissance. Enfin, la politique de concurrence est menée dans toute l’Union européenne. Elle a pour but de maintenir la concurrence et permet une hausse du pouvoir d’achat mais empêche l’accès aux services publics à population, ainsi que la formation d’un géant industriel national.

L’Union européenne s’est constituée sur des fondements économiques et non sur une coopération culturelle. Ainsi, on peut observer différentes fractures culturelles.
        Tout d’abord, la fracture la plus importante est celle entre l’est et l’ouest. En effet, les clivages entre les pays d’Europe centrale et orientale avec l’Ouest ne sont pas seulement économiques mais aussi politiques. Bien sûr, tous sont favorables à l’alliance avec les États-Unis. Ils ont été encouragés par ces derniers à rejoindre l’UE et l’OTAN. Néanmoins, les pays de l’Est n’ont que très peu existé en tant qu' États libres et indépendants. Il n’est donc pas surprenant qu’ils soient enclins à dénoncer les empiétements supranationaux de Bruxelles sur leur souveraineté fraîchement conquise ou reconquise. De plus, différents clivages sociaux existent. Par exemple, l’avortement est légal en France, mais prohibé en Pologne.

Enfin, l’intégration européenne n’est pas toujours acceptée.
        En effet, le double refus du peuple norvégien à une adhésion (1972 et 1994), l’obtention du « chèque britannique » par Margaret Thatcher (1984), jusqu’au Brexit, qui a été un vote d’affirmation par les Britanniques de leur souveraineté et du « coût de l’Europe », le démontrent. De plus, le sentiment d’appartenance européen est parfois faible. En effet, selon l’IWEPS, pour les 15-65 ans seuls 38% se sentaient européens en 2013. Ce chiffre est en augmentation mais il reste presque 2x moins important que le sentiment d'appartenance nationale, qui lui est de 79%.

En conclusion, l’intégration européenne unifie l’Union européenne sur le plan économique, à travers notamment des politiques communes, mais de grandes fractures culturelles subsistent encore, surtout entre l’Europe de l’Est et de l’Ouest. Il serait intéressant d’analyser l’évolution des clivages entre l’Europe de l’Est et de l’Ouest avec l’avancée de la guerre entre l’Ukraine et la Russie.

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Bibliographie :

• Vie publique : https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/271599-lunion-europeenne-desunie-les-fractures-nord-sud-et-est-ouest
• Toute l’Europe : https://www.touteleurope.eu/societe/la-politique-europeenne-de-la-culture/
• Wikipédia pour vérifier des dates
• IWEPS
• mon livre de SES Lib Manuel

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A savoir pour les questions :

• Maastricht : en vigueur le 1er novembre 93
• états membres de la CEE
• états fondateurs de la CEE
• états membres de l’UE et leurs dates d’arrivée
• les sanctions adoptées par l’UE contre la Russie
• états membres de la CECA
• différents objectifs de la CECA, la CEE et l’UE
• date de fin CEE et CECA
• erasmus = + sentiment d’appartenance européen
• différence déficit et dette

1ère version :

Le 29 mars 2022, la Russie est entrée en guerre contre l’Ukraine. En réponse, différents pays ont mis en place des sanctions économiques. L’Union Européenne également mais en tant que bloc. Ainsi, les nations européennes sont de plus en plus confondues. En quoi l’intégration de ses membres dans l’union européenne est-elle partielle? Nous étudierons tout d’abord l’effacement économique des nations pour nous concentrer ensuite sur leurs confrontations culturelles.

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