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L’autisme schizophrénique : Différent de l’autisme chez Kanner

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Par   •  8 Janvier 2021  •  Fiche  •  1 264 Mots (6 Pages)  •  567 Vues

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CM3

L’autisme schizophrénique : Différent de l’autisme chez Kanner 

Modification des rapports du sujet au monde caractérisé par :

- Perte de contact avec la réalité (apragmatisme, désintérêt, indifférence affective, athymormie, incurie…)

- Prédominance, hyperinvestissement de la vie intérieure (fantasmes, monde imaginaire, idées abstraites et hermétiques..). On n’y a pas accès, ça n’a pas de sens

Retrait progressif des investissements extérieurs

L’autisme se construit à partir de la notion d’auto érotisme : s’investir soi même comme le seul objet d’amour.

Les angoisses 

Les angoisses sont toujours présentes dans la schizophrénie même si le sujet est en difficulté pour les ressentir.

Motif les plus fréquents des consultations, essence de l'être humain, quotidien ; Les angoisses des patients psychotiques sont différentes de nos angoisses normales, des angoisses habituelles.

Les qualitatifs pour décrire ses angoisses sont nombreuses :

1/ Angoisse de morcellement : Ne pas sentir son corps comme une unité, comme un tout. Pas conscience qu’ils ont un dos.

Lit de flottaison pour les patients psychotiques, les aider à sentir leur corps

Douche au jet : Douche chaude, travailler l’intensité du jet pour que le sujet arrive à savoir où est le jet. Travail sur la perception, lutte contre angoisse de morcellement.

Techniques de massage : Pas avec les mains, avec boules en mousse, picots ; Patient doit dire, les yeux fermés si il sent où pas. Chevilles, genoux

2/ Angoisse de néantisation : La personne pense et craint qu’elle n’est pas vivante, elle peut sentir son corps, mais c’est comme si il n’existait pas. Crainte d'être réduit au néant.

Impression de dissolution sur la chaise où ils sont assis, par qqn d’autre.

3/ Angoisse d’éclatement : Être tellement tendu intérieurement qu’ils pensent qu’ils vont exploser

4/ Angoisse de démantèlement : Sentiment que certaines parties du corps disparaissent ; Pense ne plus avoir de genoux, d’estomac

5/ Angoisse de fin du monde : sentiment, conviction que la planète va disparaître ;

6/ Angoisse d’effondrement : Impression qu’ils ne sont pas capable de se tenir debout, même si il a les capacités ; Perte de tonus

Approche psychopathologique de l’angoisse 

Affect, signal dont on a besoin, pour nous prévenir d’un danger, on ne sait pas ce que c’est comme danger mais on sait qu’on doit se méfier. Signal qui tente de refouler et de mettre à distance un désir inacceptable et irreprésentable en raison de sa dimension traumatique

Séparation entre l’excitation (quelque chose qui nous remue) et la pensée/représentation qui va avec (deux versants de la pulsion).

Première angoisse : angoisse de la naissance, qui serait lié au traumatisme de la séparation avec le milieu aquatique d’où vient l’enfant et le corps de la mère. Environnement qui joue le rôle de pare-excitation : protège le jeune enfant de l’exces de stimulus externe et interne

Partie somatique (se sentir mou, tendu) et psychique (tendu, sur le qui vive).

Ils ne peuvent pas verbaliser leur angoisse ; Travail pour les reconnecter avec leur vécu corporel

Winnicott : agonies primitives 

Perte du sentiment d’existence, lutte contre les vécus d’anéantissement.

L’angoisse d’anéantissement est primaire, on observe les défenses organisées pour la faire disparaître comme le délire et la dissociation.

On se sent d’abord exister comme un corps, puis comme un esprit ; Le bébé ne se sent pas exister au début, donc il ne sent pas son corps.

L’environnement va être important pour aider l’enfant à lutter contre ses vécus d’anéantissement. Angoisses massives chez le nourrisson en cas de défaillance de l’environnement : dépendance à l’environnement pour des questions vitales (nourriture…) et par rapport à sa connaissance du monde externe et interne.

- Trop distant donc le bébé est impuissant face à l’intensité de ses angoisses

- Trop proche le bébé est effracté par un excès de stimulation et d’excitations qu’il ne peut gérer

Chez les patients psychotique le refoulement n’existe pas, donc ils vont utiliser le clivage. Quand le moi se clive, il va se séparer d’une partie de lui même. Il y a tjr une partie saine mais elle est clivée, comme si il s’était amputé d’une partie de lui même pour moins souffrir.

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