Dissertation Mme duschemen

Qu’est ce que la peine de mort ?

-La peine de mort est une décision de justice, aujourd'hui interdite en

France, qui consiste à ôter la vie à une personne, généralement pour la punir d'un crime considéré comme odieux.

On la qualifie également de peine capitale. Prévue par les textes de loi, elle a pour but principal de punir toute personne ayant été reconnue coupable d'un crime dit « capital » à l'issue d'un procès. Dans le cas où un procès équitable n'a pas lieu, on parle d'acte de vengeance, de justice privée ou d'exécution sommaire, extrajudiciaire.

Qui l’aurais inventée ?

Personne, c’est une pratique ancestrale qui existe dès l'apparition des premières sociétés, des civilisations mésopotamiennes aux Romains en passant par les Grecs anciens pour être en vigueur encore de nos jours.

En effet, lors de l’époque gauloise les condamnés se faisaient pousser du haut de falaises lors fêtes propitiatoires, à l’époque gallo-romaine et lors du Bas-empire, les condamnés à morts se faisaient crucifiés. Ou encore lors de l'ancien régime, la peine capitale était appliquée de différentes façons : pendaison, décapitation, bûcher, roue, huile bouillante ou encore écartèlement. Lors du XIXème et XXème siècle les exécutions sont plus souvent faites par décapitions puis par la chaise électrique mais aujourd'hui la peine capitale est plus connue pour être exécutée par injection de sérums.

Et donc, quel que soit le type d'exécution utilisée par la justice, la peine capitale crée des tensions entre les individus d'une même société.

Elle oppose les abolitionnistes aux partisans.

Quand la peine de mort a-t-elle été abolie en France?

En France une tentative d'abolition de la peine capitale fut avortée en 1908 mais elle a finalement été abolie le 9 octobre 1981, avec le Président François Mittérrant, le dernier condamné à mort est Hamida Djandoubi exécuté le 10 septembre 1977 à Marseille pour meurtre après torture.

Dans le but de faire appliquer cette peine, les institutions judiciaires peuvent avoir recours à différentes formes d'exécutions. « Des plus barbares aux plus respectueuses de la condition humaine » (montrer diapo 2)

-Les abolitionnistes, que je vais représenter, réclament, comme leur nom l'indique, une abolition universelle de cette pratique s'appuyant en particulier sur le droit fondamental à la vie, révélant la cruauté de ce châtiment et l'irréversibilité de la peine et les partisans qui tentent de justifier cette mesure de justice en évoquant la nécessité de protéger la société, de dissuader les criminels ou encore de contenter les victimes.

Je pense donc que c’est une bonne chose qu’on ait abolit la peine de mort en France, après tout cette sentence est contradictoire puisqu’une personne ou un groupe de personnes n’ont aucun droit de jugement sur la vie d’autrui, même si la personne condamnée a elle-même abrégé la vie d’un individu, la condamner à mort serait

se rabaisser à sa hauteur.

-Tu n’as pas tord, c'est assez contradictoire, on peut citer Victor Hugo : « Que dit la loi ? Tu ne tueras pas ! comment la dit-elle ? En tuant ». Et puis, exécuter la peine capitale sur une personne accusée de meurtre ferait également des personnes ayant rendu le verdict des meurtriers.

-Je ne suis pas d’accord, punir les condamnés de leurs crimes serait ainsi une redevance envers les proches des victimes qui serait comme une sorte de vengeance et une délivrance pour eux, cela permettrait ainsi de leur rendre justice. Il a été prouvé que la peine de mort a déjà permis de soulager de nombreux proches et familles.

-Il est vrai que la plupart des familles des victimes demandent une sentence de cette hauteur, imagines-toi parent, tu n'aimerais pas que le meurtrier de ton fils par exemple puisse s'en sortir avec « seulement » une dizaine d'années de prison.

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